Pour commencer, une vingtaine de participants sont venus au premier atelier pour faire un peu d’écriture. On leur a demandé de réfléchir à l’importance de la francophonie et à ce que ça représentait pour eux, et ils devaient ensuite écrire le fruit de leurs réflexions.
De là, chaque semaine les participants étaient amenés à faire de l’art inspiré de ce qu’ils avaient écrit au cours du premier atelier. Il y a eu 14 ateliers en tout, donnant de nombreuses occasions aux participants de s’exprimer et d’expérimenter. Un grand groupe d’artistes qui tous avaient des styles d’art différents ont animé ces ateliers. Parmi ces artistes, il y avait Anne LeBlanc, Valérie Nadon, Dianne Nadon, Claude Chaloux, Sheila LeBlanc, Pauline Belliveau, Denise Comeau, Alvina LeBlanc et Jay LeBlanc. Pendant les ateliers, les gens ont pu essayer différents styles d’art et créer des œuvres avec plusieurs techniques incluant la peinture sur toile, les crayons d’aquarelle, l’estampe, l’argile, la calligraphie, le verre de plage, le collage, l’aquarelle et les médias mixtes. La plupart des ateliers se sont déroulés à la Manivelle au campus de l’Université Sainte-Anne à la Pointe-de-l’Église où les gens ont pu profiter de la variété d’outils d’artistes disponibles.
En tout, les participants ont créé 107 œuvres regroupant toutes leurs pièces et leurs écrits. Le résultat a été impressionnant. Ils ont ensuite exposé toutes ces belles créations à la galerie Père-Léger à l’Université Sainte-Anne pendant le mois de juin. Chaque participant exposait son texte et toutes les pièces d’art qui en étaient inspirés. Le vernissage pour l’exposition, qui a eu lieu le 13 juin, a été un franc succès! Le café Lisa T. a fourni le goûter, et les gens de la communauté ont apprécié le beau travail et ils ont eux-mêmes réfléchi sur la langue française. En plus de l’expo, paraîtra un journal-souvenir réunissant les œuvres de tous les participants pour commémorer le projet.
Le projet a été un grand succès, non seulement par la quantité d’œuvres produites ou la réussite du vernissage, mais par l’effet qu’il a eu sur les participants. Il y avait dans le groupe des personnes de tous les niveaux d’art, de celles qui n’avaient jamais fait d’art auparavant, aux artistes amateurs, et professionnels. Tout le monde a appris de nouvelles choses et a apprécié les ateliers. Les gens qui n’avaient jamais touché à l’art de leur vie croyaient qu’ils n’étaient pas des artistes, mais à la fin du projet, ils étaient très fiers des belles choses qu’ils avaient accomplies. C’est à travers ces types de projets que davantage de gens peuvent se rendre compte que n’importe qui peut être un artiste à condition de faire de l’art! Les gens pour qui l’art était tout nouveau ont voulu acheter des outils pour continuer le travail après la fin du projet. Quant aux plus habitués du monde des arts, ils ont appris de nouvelles choses, si bien que tout le monde est rentré à la maison avec de la fierté pour leurs œuvres et pour leur langue.
L’année n’est pas terminée alors vous aussi pouvez prendre le temps de réfléchir à l’importance de la langue française pour vous et à l’impact de la Loi sur les langues officielles. C’est toujours bien de réfléchir à notre situation pour voir comment on a évolué et comment on pourrait mieux faire les choses. Longue vie à la Loi sur les langues officielles!