Au moment de la parution de cet article, le poste d’agent de développement scolaire et communautaire de l’École Beaux-Marais était affiché, pour un poste disponible dès le 5 septembre.
M. Deveau était en poste à Beaux-Maris depuis le 23 février 2021.
Son parcours
Luc Deveau est diplômé de l’École secondaire du Sommet. « J’étais un étudiant du CSAP toute ma vie. »
« J’ai travaillé quelques emplois après le secondaire avant d’aller à l’université et en 2015, j’ai commencé mes études, raconte-t-il. J’ai un diplôme en commerce de l’Université Mount Saint Vincent avec deux majeures, en marketing et en gestion des affaires. J’ai toujours aimé le marketing. Alors, j’ai essayé de me trouver un emploi en marketing après l’université, mais ce n’était pas facile. »
« Quelqu’un m’a dit que je pouvais faire de la suppléance en enseignement avec un diplôme universitaire. Alors, j’ai appliqué pour un permis d’enseignement et j’ai commencé à faire de la suppléance en même temps que je cherchais un emploi en marketing. J’avais déjà travaillé au CSAP comme moniteur de porte pendant mes études secondaires. Alors, la suppléance était mon deuxième poste avec le CSAP. J’ai fait ça pendant deux ans avant de voir le poste d’agent de développement scolaire et communautaire affiché dans l’une des écoles où je faisais de la suppléance. »
Il poursuit : « Deux jours après avoir postulé, j’ai eu une entrevue et j’ai eu le poste juste après. Ça fait un an et demi que je suis agent et j’aime beaucoup le poste, car il y a du marketing dedans et chaque jour est différent. Alors, ce n’est jamais plate. En gros, je suis responsable des médias sociaux de l’école et j’organise des activités dans l’école et dans la communauté. »
Buts en tant qu’agent
« Les agents sont un peu partout, dit Luc Deveau. Ils travaillent fort, ils font plein de choses en même temps ! »
« Comme agent, j’ai plusieurs buts pendant l’année scolaire : je veux faire de mon mieux pour toujours avoir des activités amusantes en dehors de la salle de classe comme au moins un club accessible pour les élèves pendant les heures de dîner », explique-t-il.
« Un autre but est de rester organisé en tout temps, ajoute l’agent. Il y a tellement d’événements et d’activités qui se passent pendant l’année que c’est facile d’oublier ou de manquer quelque chose. J’utilise mon calendrier tous les jours pour être certain que je reste en dessus de tout. »
« Un troisième but est d’être consistant avec la publication et la promotion sur les réseaux sociaux de l’école. J’essaie de mettre des photos quelques fois par semaine des activités qui se passent à l’école. En plus, je fais beaucoup de la promotion des événements qui se passent dans la communauté comme des activités francophones dans la région d’Halifax par exemple », précise-t-il.
« Mon dernier but est de planifier des activités pour toute l’école à chaque quelques mois, conclut Luc. Par exemple, avoir un magicien qui vient, un concert dans le gymnase, une journée sportive dehors, etc. »
Projets
« Ça fait deux années de suite que je planifie un gros BBQ de fin d’année pour l’école et la communauté, mentionne Luc Deveau. Les deux étaient d’énormes succès ! On a eu plus de 500 personnes qui sont venues cette année. »
« En plus des BBQs, j’ai travaillé avec une artiste locale cette année sur un projet de murale. Elle est venue à l’école pour deux semaines peindre une grosse murale avec les élèves, qui inclut toutes les empreintes de nos 250 élèves. La murale est maintenant affichée dans notre couloir. »
« Plus tôt cette année, j’ai travaillé avec une de nos élèves de la 6e année et l’association “Porters Lake Business Association”. Notre élève a dessiné une conception pour une bannière d’école. Après plusieurs courriels et une rencontre en personne avec eux, ils ont accepté sa conception et ils vont afficher la bannière sur l’autoroute devant l’école. Je pense que ce projet nous aide vraiment à promouvoir l’école ! »
« Un dernier projet que j’ai déjà fait avec d’autres agents et qu’on fait de nouveau cet été, c’est un camp d’entrepreneuriat pour les élèves de la 4e à la 6e année du CSAP. Pendant quatre jours l’été, on a un camp pour les jeunes où ils doivent penser et fabriquer un produit à vendre, et le dernier jour du camp, on invite les parents pour la vente. Les élèves apprennent comment gérer une petite entreprise et en tirer profit. »