le Samedi 14 septembre 2024
le Vendredi 24 février 2023 9:00 Acadie et Francophonie

La francophonie au cœur d’un colloque à l’Université Sainte-Anne

Les édifices de l’Université Sainte-Anne. — PHOTO - Jean Junior Nazaire Joinville
Les édifices de l’Université Sainte-Anne.
PHOTO - Jean Junior Nazaire Joinville
Le samedi 4 mars 2023, à partir de 9 h, le local de l’Observatoire Nord/Sud de l’Université Sainte-Anne, en Pointe-de-l’Église, sera le théâtre du premier colloque organisé par les étudiant-e-s à la Maîtrise ès arts en cultures et espaces francophones de ladite université. Sous le thème de Être francophone : langue, identité et transformation sociale, ce sera un colloque au cours duquel la francophonie sera présentée sur de différentes facettes.
La francophonie au cœur d’un colloque à l’Université Sainte-Anne
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Selon un communiqué publié par le bureau de recherche de l’Université Sainte-Anne (USA), à l’entrée en matière de ce colloque, une conférence sera donnée par l’invitée d’honneur Isabelle Violette, professeure-chercheure à l’Université de Moncton. L’insécurité linguistique comme objet discursif ou comment la trajectoire médiatique d’un concept savant est révélatrice de tensions sociales, c’est le sujet autour duquel Mme Violette présentera sa conférence. 

Pour faire suite à cette conférence, un groupe d’étudiantes et étudiants à la maîtrise et au doctorat, issus de diverses universités des provinces maritimes et de la région ouest du Canada, présenteront des communications. 

Selon le communiqué dudit bureau, lors de ce colloque, trois blocs thématiques permettront aux invités de s’interroger sur diverses facettes de la francophonie : Acadie : la survivance à quel prix? ensuite, La diversité de la langue en francophonie canadienne, enfin, Les effets de la mondialisation sur la francophonie internationale

Chantal White, responsable de la maîtrise ès arts en cultures et espaces francophones à l’USA, a fait savoir que le choix du thème de ce colloque a été le fait des étudiants et des étudiantes de ce programme. « Pour nous, il était important que les étudiants et étudiantes choisissent un thème rassembleur autour duquel ils seraient tous en mesure de réfléchir en lien avec leurs propres intérêts de recherche, nous a-t-elle confié. Il a été élaboré au fil de plusieurs consultations entre eux. »

Outre le bureau de la recherche et des professeurs à l’USA qui font feu de tout bois pour la réalisation de ce colloque, il y a aussi des étudiants qui s’en donnent corps et âme. Ramona Blinn, qui est à la fois étudiante et responsable de communication pour l’événement, se montre très enthousiaste pour ce grand jour. « Ce colloque me permet de réfléchir encore plus à des questions qui touchent l’expérience francophone, a-t-elle précisé. C’est une chance de faire du réseautage, de présenter certaines de mes recherches, et de me familiariser avec les responsabilités liées aux postes de communications. » 

Questionnée sur les différentes activités qui feront la toile de fond de ce colloque, la responsable de communication croit dur comme fer que le thème retenu pour ce colloque sera bel et bien respecté. « Je suis ravie de dire que nous avons reçu une belle réponse à notre appel, a-t-elle dit. Les personnes qui vont présenter leur communication couvrent toute une gamme de sujets qui répondent, à leur façon, à notre thème. » 

Il n’y aura pas que la programmation mentionnée ci-haut dans le colloque. D’ailleurs, le comité souhaite que les gens de la région et de l’extérieur, qui s’intéressent aux discours sur le fait francophone, y viennent. Lors des périodes de questions, et lors des repas, il y aura des discussions fort intéressantes entre les invités au sujet des questions qui les touchent en tant que francophones. 

Chantal White veut que ce colloque soit définitivement dans la programmation de l’USA comme une activité annuelle. « Nous comptons déjà nous réunir avec le comité organisateur après le colloque pour discuter de la prochaine édition et des leçons qu’on aura apprises de cette première édition et ce que nous pouvons faire au sein du corps professoral pour appuyer les efforts du comité organisateur », nous a-t-elle confié. 

Les attentes de la responsable de la maîtrise pour ce colloque sont grandes, et elle souhaite vivement qu’elles soient comblées. « Je m’attends à ce que nos étudiants et étudiantes profitent de cette occasion pour parler, dans un cadre un peu plus formel, des projets de recherche qui les animent, qu’ils fassent des contacts avec d’autres étudiants et étudiantes et qu’ils en profitent pour en apprendre davantage sur les études supérieures dans d’autres institutions francophones au Canada, a-t-elle déclaré. Je m’attends aussi à ce que nos étudiants profitent de leur communication pour faire avancer leur projet de recherche et pousser plus loin leur réflexion. »

Ce colloque sera rendu possible, selon le comité, grâce à l’appui de plusieurs collaborateurs. Ils sont, entre autres, l’USA et son programme de subvention interne, le Conseil de Recherches en Sciences Humaines (CRSH) avec son programme de subventions institutionnelles ainsi que l’Observatoire Nord/Sud. 

Il est important de noter qu’un lien sera disponible afin que les personnes à distance puissent suivre le colloque à partir de l’application Zoom.