Hughie Batherson, directeur des Alumni à l’Université, et Réanne Cooper, présidente de l’Association, ont accueilli les membres présents. « On dit souvent que Sainte-Anne est comme une famille. Les activités que l’Association offre sont grâce aussi à l’implication d’un Conseil d’administration engagé de l’Association », estime Mme Cooper.
Les activités de la dernière année ont compris le Conventum de la classe de 1967 qui a fait un don généreux au fonds de bourses de l’Université et a planté un arbre sur le campus. Il y a eu aussi deux soirées sociales, une à Halifax et l’autre en Clare, et les Retrouvailles de la fin de semaine.

L’Ancien de l’année 2022 de l’Association des alumni de l’Université Sainte-Anne, Michel Comeau, est heureux de recevoir l’honneur de Réanne Cooper.
En après-midi, lors de l’AGA, la présidente a remercié l’ancienne Rose Madden qui a terminé son mandat au Conseil d’Administration et a accueilli trois nouveaux membres, soit Issam Wade, Anique Dugas et Kevin Schofield.
Lors du banquet à 18 h, le recteur Allister Surette, qui entame sa douzième année dans son poste, a noté que l’Université a connu des années difficiles récemment, avec la pandémie et la grève des professeurs, mais elle a connu cependant une des meilleures années dans le nombre d’inscriptions d’étudiants et étudiantes à l’entrée en septembre dernier.
« Avec 632 étudiants, c’est notre deuxième meilleure année encore. En 2019, avant la pandémie, nous avions 262 étudiants. Nous connaissons un déclin dans le nombre d’étudiants étrangers, mais ça va aller mieux », d’après M. Surette.
Le prix de l’Étoile filante est décerné à un ou une ancien étudiant de la nouvelle génération de Sainte-Anne qui s’est distingué de façon remarquable auprès de ses pairs, qui a démontré un début de carrière remarquable ou qui a contribué de façon exceptionnelle à la communauté.
La récipiendaire du prix pour 2022 est Émilie Vaillancourt, finissante en 2019. Elle a choisi de commencer sa carrière en enseignement avec le Conseil scolaire acadien provincial (CSAP) à l’École du Sommet à Halifax. Après avoir été enseignante des mathématiques et des sciences, elle occupe déjà le poste de directrice adjointe de l’École.
Pendant son temps libre, elle pratique différents styles de danse, soit les claquettes, le jazz, le théâtre musical et le hip-hop. De plus, elle est impliquée avec les Guides du Canada en tant que liaison du groupe Link pour les femmes âgées de 19 à 30 ans.
En acceptant son prix, Émilie, originaire de l’Ontario, a avoué avoir toujours ressenti un sentiment d’appartenance à l’Université. « Je suis tombée amoureuse de la région. Depuis 2019, je suis au service du CSAP et devenue directrice adjointe. Je ne serais pas là sans l’appui des professeurs de Sainte-Anne. Je n’oublierai jamais l’accueil que j’ai reçu ici. J’espère encore revenir dans la région assez souvent », a-t-elle dit.
Le prix de l’Ancien ou l’Ancienne de l’année est décerné annuellement par un comité de l’Association afin de reconnaître un ancien pour sa contribution notable dans sa communauté et surtout à l’endroit de son Alma Mater et de sa profession.
L’Ancien de l’année pour 2022 est Michel Comeau, originaire des Grosses-Coques et ancien directeur général du CSAP qui a pris sa retraite en 2021 après 38 ans au service de la population étudiante.
M. Comeau a complété ses études ès arts à Sainte-Anne en 1979. Après un bac en Éducation, il est par la suite devenu enseignant, directeur d’école et administrateur scolaire, dont cinq ans au poste de directeur général du CSAP.
C’est sous sa direction que le CSAP a pu obtenir l’engagement du gouvernement pour de multiples projets de constructions, soit trois nouvelles écoles, un centre des métiers spécialisés et un centre communautaire. Il a guidé le Conseil scolaire à travers de multiples défis, notamment la pandémie de la COVID-19 et la fermeture de trois écoles élémentaires en Clare, et il demeure toujours au service de sa communauté, surtout dans le domaine de la santé.
Il est fier Acadien et ardent défenseur des droits des Acadiens, Acadiennes et francophones en matière d’éducation. Il a contribué grandement à l’avancement de l’éducation en français langue première partout dans la province.
En acceptant l’honneur, M. Comeau a parlé de sa relation avec Sainte-Anne, ayant suivi son père, Laurie Comeau, qui était là entre l’âge de 10 et 21 ans. Il visitait le campus avec son oncle qui était concierge là et a connu très jeune le terrain de jeux, le Petit bois, la balle-molle et le hockey qui se pratiquaient là. Il a même participé à la manifestation de 1968 quand on voulait déplacer l’Université à Yarmouth.
Il est arrivé à Sainte-Anne la première fois à l’âge de 16 ans après la 11e année scolaire. Il avoue avoir été trop jeune. Il est revenu de 1976 à 1979.
« Je suis content de voir que le CSAP est bien représenté ici ce soir. J’ai eu la chance d’avoir une bonne carrière au CSAP. Sainte-Anne a une grande présence en moi. J’ai œuvré dans plusieurs comités avec différents recteurs et vice-recteurs. Je suis à la retraite, mais Sainte-Anne fait encore sa marque chez moi. Elle demeure un enjeu très important pour assurer la continuité de notre communauté acadienne », selon lui.