C’est en ce sens que cette chronique se veut un éclairage sur les relations existant entre ce pays et la francophonie.
D’emblée, le Venezuela n’a aucun statut au sein de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Il n’est ni membre à part entière ni membre associé, encore moins membre observateur comme Argentine et Uruguay, deux autres pays sud-américains.
Cependant, dans ce pays, il y a des institutions comme, entre autres, des Alliances françaises, des lycées français et des ambassades de pays francophones, qui valorisent la langue et la culture françaises. D’ailleurs, par l’entremise de ces institutions, on fête la Francophonie avec beaucoup d’éclat au Venezuela.
De plus, il y a l’Association vénézuélienne de professeurs de français (AVENPROF), qui est une association civile et apolitique dont l’objectif est de regrouper tous les enseignants de la langue française dans le pays.
Fondée en 1983, l’AVENPROF vise non seulement la défense, la promotion, l’affirmation et la diffusion de l’enseignement du français langue étrangère (FLE) dans tout le pays, mais aussi la formation continue des enseignants de FLE.
Outre l’AVENPROF, il y a d’autres associations regroupant des francophiles au Venezuela. Ces organisations travaillent de concert avec l’Ambassade de France dans ce pays. On peut citer l’Association Franco Vénézuélienne des Sciences de la Santé, l’Association Franco Vénézuélienne des Sciences Sociales et Humaines, l’Association Franco Vénézuélienne des Sciences Sociales et Humaines et l’Association Franco Vénézuélienne des Juristes.
Par ailleurs, si entre le Venezuela et la France il n’y a pas beaucoup d’événements historiques comme d’autres pays de l’Amérique, il convient toutefois de souligner que Simon Bolivar, le héros de ce pays, voire de l’Amérique du Sud, avait des rapports avec la France.
Surnommé « El Libertador », Simon Bolivar est né dans une famille aristocratique créole. En outre, c’est à partir de sa visite en Europe, particulièrement en France (1799), qu’il a développé un intérêt démesuré pour la politique. De plus, il était influencé par les philosophes des lumières et par les mouvements révolutionnaires des États-Unis et de la France.
L’un des plus grands promoteurs de la langue et de la culture françaises au Venezuela est le réseau des Alliances françaises, qui forme plus de 10 000 étudiants par année. Grâce à ce réseau de plus de 10 centres dans le pays, l’intérêt de la population vénézuélienne pour la langue française devient de plus en plus croissant en ce sens que le nombre d’apprenants du français ne cesse d’augmenter.
Selon ce réseau, il y a dans le pays « un intérêt non seulement pour la langue, mais aussi pour la culture française et les cultures francophones que nous nous attachons également à promouvoir ».