le Vendredi 14 février 2025
le Vendredi 8 novembre 2024 9:00 Rubrique - Le Carrefour des Francophones

Une première édition de l’École internationale sur la Francophonie au 21e siècle

Les participants de l'école au Musée de la civilisation, à Québec. — PHOTO : Nazaire Joinville
Les participants de l'école au Musée de la civilisation, à Québec.
PHOTO : Nazaire Joinville
Du 28 octobre au 1er novembre, le Pavillon Charles-De Koninck de l’Université Laval, dans la ville de Québec, a été le théâtre de la toute première École internationale sur la Francophonie au 21e siècle.
Une première édition de l’École internationale sur la Francophonie au 21e siècle
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Organisée conjointement par le Centre de la francophonie des Amériques, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et la Chaire pour le développement de la recherche sur la culture d’expression française en Amérique du Nord (CEFAN) de la même université, cette école a exploré en cinq jours les grands enjeux et défis qui traversent la francophonie, comme dans les domaines de l’économie, de la politique, de la sociologie, de la culture et de l’éducation.

En plus de quelques étudiant(e)s de différents départements de l’Université Laval, d’autres étudiant(e)s de plusieurs Universités du Canada et des États-Unis ont pris part à cette école. De plus, des débats ont touché des thématiques comme, entre autres, la promotion de la langue française, la diversité culturelle et linguistique de l’espace francophone, la diplomatie francophone, le développement durable, l’intelligence artificielle, le visage de la francophonie, les droits de l’homme ainsi que la paix. 

Cette école d’automne a débuté le 28 octobre dernier avec les mots d’accueil, notamment de Jonathan Paquin, directeur de l’École supérieure d’Études internationales de l’Université Laval, de Zahra Kamil Ali, représentante de l’OIF pour les Amériques, et de Sylvain Lavoie, président-directeur général du Centre de la francophonie des Amériques. Pendant toute la semaine, le professeur Abdoulaye Anne du département des sciences de l’éducation de l’Université Laval a animé cette école. 

Le pavillon Charles-De Koninck. 

PHOTO : Nazaire Joinville

En effet, l’École internationale sur la Francophonie au 21e siècle a débuté avec des spécialistes du monde francophone. Qu’il s’agisse de la francophonie américaine avec Claire-Marie Brisson, professeure à l’Université Harvard, des variétés du français en Afrique avec Jean-Martial Kouamé, professeur au département des sciences du langage de l’Université Félix Houphouët-Boigny, en Côte d’Ivoire, voire du créole comme langue d’héritage français avec Joseph Dunn, consul honoraire du Canada à La Nouvelle-Orléans, cette école a exploré la Francophonie sous toutes ses coutures. 

Le mercredi 30 octobre, les étudiant(e)s de l’école ont effectué une visite au Musée de la civilisation, situé dans le quartier historique du Vieux-Québec, près du fleuve Saint-Laurent, pour mieux comprendre l’histoire de cette langue dans la province du Québec et plus largement au Canada. Une visite qui a été suivie d’un échange.

L’École internationale sur la Francophonie au 21e siècle s’intéresse à quatre enjeux en particulier dans le monde francophone. Il s’agit de la promotion de la langue française et de la diversité culturelle et linguistique; les tensions et conflits dans les pays et territoires francophones; l’éducation, la formation et l’économie; ainsi que le développement durable.  

D’autre part, le sujet de l’immigration francophone au Canada a été mis sur le tapis, quelques jours avant la Semaine nationale de l’Immigration francophone au Canada. Ainsi, Linda Cardinal, vice-rectrice adjointe à la recherche et professeure à l’Université de l’Ontario français, a présenté «l’immigration francophone à l’extérieur du Québec et la question des étudiants internationaux en contexte francophone minoritaire». La politologue franco-ontarienne a illustré, par le biais des données statistiques, les apports de l’immigration à la vitalité des communautés francophones au Canada. 

«Qu’est-ce que la Francophonie pour moi?» est la question à laquelle tous les participant(e)s ont répondu et autour de laquelle l’école a pris fin, avant une activité sociale au Pub Universitaire. Des participant(e)s d’horizons divers ont exprimé avec émotions ce que représente la Francophonie pour eux. 

Le partage, la diversité, la richesse sont entre des termes qu’ils ont évoqués. Il va sans dire que l’École a terminé en beauté!