En ce sens, plusieurs responsables de cet organisme ont donné une entrevue exclusive au Courrier afin d’informer la Nouvelle-Écosse du bien-fondé de cet organisme.
Trois responsables ont reçu le Courrier au Centre de l’entrepreneuriat Louis E. Deveau à la Pointe-de-l’Église, soit le gestionnaire André LeBlanc et les conseillers en affaires Alain Belliveau et Gyslain Gamache. Ils travaillent tous pour le Conseil de développement économique de la Nouvelle-Écosse (CDÉNÉ) dans les services en affaires et en entrepreneuriat.
Ils sont conscients que les services qu’ils offrent, quoiqu’ils soient bénéfiques pour la province et gratuits, ne sont pas connus du grand public néo-écossais.
Selon ces responsables, le CDÉNÉ vise le développement économique et offre des services aux entreprises et aux entrepreneurs de la province. La porte du CDÉNÉ est ouverte à tous ceux qui veulent démarrer une nouvelle entreprise, lancer un nouveau produit ou conquérir un nouveau marché.
Si certains organismes communautaires de la province offrent leurs services seulement aux résidents permanents et aux citoyens canadiens, c’est différent pour le CDÉNÉ. « La porte de CDÉNÉ est ouverte à tout le monde en Nouvelle-Écosse, peu importe qu’il soit un résident temporaire, un étudiant ou un réfugié, déclare M. LeBlanc. Il y a des bailleurs de fonds qui imposent des critères, mais au CDÉNÉ, nous donnons des conseils, des consultations et des encadrements à tout le monde. »

Alain Belliveau, conseiller en affaires, André LeBlanc, gestionnaire, et Gyslain Gamache, conseiller en affaires, depuis son bureau à Tusket.
M. Belliveau a ajouté : « Si on n’a pas la capacité de faire un travail avec un client, on va le diriger à la bonne porte, précise-t-il. On ne va pas laisser le client aller sans trouver le service dont il a besoin. »
Si le grand public de la Nouvelle-Écosse n’est pas au courant de tous ses services offerts, toutefois, le CDÉNÉ reçoit environ deux cents clients par année. « Nous avons des partenaires un petit peu partout à travers la province, particulièrement au niveau du financement, dit M. LeBlanc. Il y a certains qui nous reconnaissent comme étant une clé pour les aider avec leur clientèle. Que ce soit une caisse populaire, une agence gouvernementale qui a des financements disponibles pour des clients, on les reçoit souvent. » Il croit dur comme fer que le CDÉNÉ peut aider les entrepreneurs à donner vie à leurs idées.
Les interviewés sont tous unanimes que le CDÉNÉ qui existe aujourd’hui n’est plus celui qui existait dans les années antérieures. « Il y a plein d’évolutions dans nos services. Avec le temps, plusieurs services se sont ajoutés au CDÉNÉ, précise M. Gamache. Autrefois, on desservait une clientèle extrêmement prescrite, maintenant on s’ouvre les yeux afin d’offrir nos services d’une façon beaucoup plus large. »
M. Belliveau abonde dans le même sens : « L’innovation au CDÉNÉ varie selon le terrain, les tendances économiques, les besoins des employeurs en général et les besoins du monde des affaires. »
À noter que depuis sa création en 1999, le CDÉNÉ est le seul organisme francophone provincial qui œuvre au développement économique en Nouvelle-Écosse. Cet organisme se proclame comme étantbl’intervenant catalyseur d’initiatives de développement économique menant à la prospérité de la communauté acadienne et francophone de la Nouvelle-Écosse.