Jean-Philippe Giroux– IJL – Réseau.Presse – Le Courrier de la Nouvelle-Écosse
Xander, qui est en 12e année, a commencé à jouer au tennis de table à l’âge de 11 ans dans le sous-sol de son grand-père sur une table de billard, avant de se pratiquer sur une vraie surface de ping-pong.

Xander Brown et Sofia Casa-Pellerin de l’École secondaire du Sommet à Halifax.
Au départ, il ne croyait pas que cette activité puisse le mener vers des compétitions. Mais durant l’hiver, à l’issue d’une saison de baseball, il se cherchait un sport intérieur à pratiquer. Il a alors découvert qu’il pouvait joindre un club de tennis de table.
Xander aime qu’il s’agisse d’un sport accessible à tous, peu importe l’âge ou l’habileté physique de la personne. « Tout le monde peut le jouer, dit-il. Il n’y a pas de restrictions. »
Sofia, en 6e année, a une histoire similaire. Elle a goûté pour la première fois à ce sport de raquette chez son grand-père il y a quatre ans. Après avoir essayé de faire différents sports comme la natation, elle s’est finalement tournée vers le tennis de table, une activité qu’elle aime beaucoup.
Elle fait maintenant partie du club de tennis de table de son école avec d’autres élèves, y compris Xander, et elle s’entraîne pour participer aux Jeux du Canada.
Pas si simple
La petite taille de la surface d’une table de ping-pong peut être trompeuse. Le tennis de table requiert une grande agilité, de la force, de la coordination et de l’endurance et il fait dépenser beaucoup d’énergie entre chaque coup de raquette. « Parce que ça va très vite, c’est un peu difficile de frapper la balle quand quelqu’un la frappe vraiment fort », explique Sofia.
C’est un sport très technique, précise Xander, car il faut prendre en compte la vitesse, la direction et le placement de la balle. La rotation peut facilement changer la trajectoire de la balle et compliquer le jeu. « Si une balle tourne d’une certaine façon et que ça frappe la raquette, ça peut aller à la droite, à la gauche ou en haut. C’est très difficile de voir ce que l’autre personne fait. »
Les exercices de réchauffement et d’étirements sont très semblables aux autres sports. Les athlètes doivent donc bien se préparer avant chaque joute pour ne pas se blesser.
De son côté, Sofia s’entraîne quatre fois par semaine pendant environ deux heures avec différents entraîneurs. Xanders pratique également plusieurs fois par semaine avec les membres du club scolaire ainsi qu’à la maison avec son frère ou son robot de ping-pong.
Xander a entendu parler des Jeux du Canada il y a quatre ans. À l’époque, il ne pensait pas qu’il serait possible pour lui d’y participer. Maintenant, le rêve est devenu réalité et il a hâte à la compétition.
Sofia dit qu’elle va faire de son mieux et le plus important est d’avoir du plaisir.