Jean-Philippe Giroux – IJL – Réseau Presse – Le Courrier de la Nouvelle-Écosse
Il s’agit du cinquième Ironman pour Francine Comeau qui s’apprête à prendre part à une sixième compétition en octobre à Hawaï lors du Championnat mondial Ironman 2022.
Un Ironman est un trajet comprenant une distance de 3,8 kilomètres de natation, 180 kilomètres de vélo et 42,2 kilomètres de course à pied.
Elle dit qu’un exercice comme le Ironman Kalmar (Suède) lui permet de rester en forme et de rester jeune.
« On est sur la ligne de départ avec des personnes dans la vingtaine, dans la trentaine, dans la quarantaine, et puis ce n’est pas important, raconte-t-elle. La compétition, c’est soi-même. »
Comme le dit le dicton d’Ironman, « tout est possible », surtout si l’individu prend le temps de conditionner son corps à l’épreuve, mentionne l’athlète.
Mme Comeau sera l’une des cinq personnes de la Nouvelle-Écosse, incluant son conjoint, à y participer.

Francine Comeau, participante de la compétition Ironman ayant eu lieu à Kalmar, Suède, le 20 août 2022, franchit la ligne d’arrivée avec un temps de 13.09.06.
D’irréaliste à réaliste
Lors d’un voyage à Kona, Hawaii en 2000, à 47 ans, Mme Comeau a vu de ses propres yeux pour la première fois une compétition Ironman.
Au début, elle trouvait « fou » que des gens pouvaient terminer un tel parcours et ne croyait pas être en mesure de pouvoir réaliser pareil exploit.
« C’était un rêve qui, d’après moi, était irréaliste », avoue l’athlète de la baie Sainte-Marie.
Peu de temps après, la Néo-Écossaise a décidé de se préparer graduellement pour son premier parcours, effectué 13 ans plus tard.

L’athlète de Meteghan, Francine Comeau, en train de faire de la course.
Prendre son mal en patience
À cause de diverses blessures aux os liées à deux accidents de voiture, Mme Comeau ne savait pas à quoi s’attendre en se remettant à l’entraînement au cours de la dernière année.
Son rêve était de se rétablir le mieux possible et de retourner à la ligne de départ une autre fois pour se démarquer. « Finalement, ce n’était pas si mal », explique l’athlète.
Les premiers mois d’entraînement de course n’ont pas été faciles, car le choc physique de cette activité lui causait des douleurs. Il a fallu le prendre « un jour à la fois » pour remonter la pente.
« Ça devient un jeu mental et physique, à savoir jusqu’à quel point ton corps est capable de s’adapter à un exercice, à un effort physique », explique-t-elle.
L’athlète et son partenaire s’entraînaient auparavant avec un club de triathlon de Halifax avant de déménager à la baie Sainte-Marie il y a un an. Depuis lors, ses amis de la grande ville se déplacent de temps à autre dans le sud-ouest afin de se pratiquer avec elle.
Mais beaucoup de ses séances d’entraînement se font seule, dit Mme Comeau, car il est difficile de trouver des gens qui courent à la même vitesse et qui se dépassent au même rythme.