Jean-Philippe Giroux – IJL – Réseau Presse – Le Courrier de la Nouvelle-Écosse
Le territoire de Moose Lake, anciennement une propriété privée dans les limites de l’aire sauvage Tobeatic, s’étendra sur 296 hectares et permettra de protéger diverses espèces menacées, dont les orignaux indigènes du territoire.
En devenant propriétaire des six parcelles, CNC sera en mesure d’assurer la protection et la restauration des écosystèmes de la région.
« L’ancien propriétaire aurait pu le vendre à quelqu’un qui aurait pu développer la propriété, construire des chalets, etc. », explique Jensen Edwards, responsable des relations avec les médias.
Le travail de restauration inclut la réalisation d’un inventaire de toutes les espèces qui habitent le territoire ainsi que la plantation d’arbres indigènes de la région.
Le projet de conservation a été financé par l’entremise de la contribution de donateurs privés ainsi que d’un financement du gouvernement fédéral et provincial.

Jensen Edwards, responsable des relations avec les médias
Les objectifs environnementaux
La province a soumis au gouvernement fédéral le 18 août un plan d’action sur le changement climatique qui comprend l’objectif de conserver au moins 20 % des eaux et terres de la province d’ici 2030.
Le but du Canada est de protéger et conserver 30 % de ses écosystèmes naturels d’ici la même année, en s’appuyant sur la cible de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
L’annonce du projet de Moose Lake, dévoilé le 23 août, coïncide avec le dévoilement de cibles provinciales en matière de lutte contre les changements climatiques.
« On se considère comme un allié dans ce projet de conservation », mentionne M. Edwards, ajoutant que le CNC veut doubler ses activités de conservation au cours des huit prochaines années.
Pour ce faire, l’organisme devra obtenir plus de terrains et offrir son expertise aux personnes qui la sollicitent en vue de poursuivre ses efforts de conservation.
Près de 70 % des terres de la Nouvelle-Écosse appartiennent à des intérêts privés.
M. Edwards précise que le CNC devra aussi travailler en équipe avec le gouvernement et d’autres organismes pour atteindre la cible fixée par le gouvernement.
Dans le secteur d’énergie, la Nouvelle-Écosse s’engage à ce que les sources renouvelables représentent 80 % de la consommation provinciale d’ici la fin de la décennie.
Tim Houston, premier ministre de la Nouvelle-Écosse, n’a pas précisé la manière d’atteindre les objectifs du plan d’action.
Il a d’ailleurs mentionné que la province dépasse les cibles nationales en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre et souhaite être exemptée de la taxe sur le carbone.
Le Courrier a tenté de joindre des représentants de l’organisme Centre d’action écologique pour des commentaires, mais n’a pas eu de retour avant la publication de l’article.