le Mercredi 18 septembre 2024
le Mardi 9 avril 2024 11:00 Projet spécial

Profil scolaire : Centre scolaire de la Rive-Sud

«C’est ça que j’aime de cette école. C’est communautaire. On se tient fort.»
Profil scolaire : Centre scolaire de la Rive-Sud
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Voici Abbie Smeltzer, élève de la 12e année

Abbie Smeltzer

Abbie Smeltzer est reconnaissante des connexions qu’elle a réussi à faire avec ses enseignants, au Centre scolaire de la Rive-Sud. C’est surtout en raison du petit nombre d’élèves par grade et par classe, qui lui permet d’avoir plus de temps en tête-à-tête avec ses professeurs. 

«Les enseignants font de leur mieux pour enseigner de la manière qui fonctionne le mieux pour toi», explique l’élève. 

Abbie adore les sciences comme la biologie et la chimie. L’élève de la 12e année planifie faire des études postsecondaires l’année prochaine à l’Université Sainte-Anne pour devenir professeure de sciences. Elle est prête à enseigner n’importe où, mais elle aimerait bien revenir enseigner dans sa communauté. 

Quand la dernière cloche de la journée a sonné, sa journée est loin d’être terminée. Elle adore faire du sport, dont la danse écossaise et le volleyball. De plus, elle fait partie du conseil étudiant de son école. 

… et l’enseignant Martin Deschamps

Martin Deschamps

Depuis combien de temps enseignez-vous et qu’enseignez-vous? 

Je suis dans ma vingtième année d’enseignement. Je suis originaire du Québec. J’ai enseigné au Québec pendant quatre ans, sept ans au Manitoba, puis ça fait depuis 2014 qu’on est ici, ma famille et moi, en Nouvelle-Écosse. C’est ma neuvième année au Centre scolaire de la Rive-Sud. J’enseigne présentement littératie 7e année, 8e année et français 9e année. 

Pourquoi avez-vous décidé de devenir enseignant?

J’ai eu la chance de jouer au football quand j’étais plus jeune. J’ai joué pendant 12 ans. Un de mes entraineurs m’a demandé d’entrainer des plus jeunes, au flag football. J’avais aimé travailler avec les jeunes et plus tard, en tant qu’adolescent, j’ai continué à travailler avec les jeunes. Rendu à l’université, ben, j’ai fait, «je pense que c’est ma passion». J’ai continué là-dedans. 

Qu’est-ce qui rend l’école où vous enseignez unique?

On est minoritairement francophone, donc c’est quand même unique d’avoir une école francophone quand la majorité de la population est anglophone. Quand j’ai enseigné au Manitoba, j’étais à cinq heures au nord de Winnipeg. C’était en immersion française. Mais ici, il y a quand même beaucoup plus de francophones, même si c’est une petite minorité. On vient qu’on connait la plupart d’entre eux […] c’est ouvert. C’est pas conservateur [en ce qui concerne] la langue. C’est l’expérience que j’avais eue dans l’Ouest canadien, où le français était vu comme négatif, tandis qu’ici, les jeunes sont fiers de pouvoir parler une deuxième langue. Même s’ils vivent en anglais à la maison, ils sont fiers de partager ça.

Qu’est-ce qui vous rend fier d’enseigner au CSAP? 

De leur montrer la culture acadienne et francophone. Leur faire découvrir de nouvelles choses […] ce qui me rend le plus fier, au CSAP, c’est les opportunités qu’on a avec eux comme faire des voyages. On est allé à Québec, il y a quelques années. Cette année, j’organise un voyage pour Montréal. Il y en a un autre pour Québec, deux voyages différents. Les jeunes, quand ils vont aller à Autour du feu au mois de mai… Il y a tellement d’opportunités pour rencontrer d’autres jeunes, d’autres francophones et francophiles de la province. Les Jeux de l’Acadie, je suis impliqué là-dedans aussi. 

Qu’est-ce que vous souhaitez pour l’avenir de la jeunesse acadienne et francophone de Nouvelle-Écosse?

Je pense que le CSAP est sur la bonne voie avec les mesures et les événements qu’on met en place, la façon que c’est structuré, les programmes d’études, puis les opportunités que le CSAP permet de donner aux jeunes. De plus en plus, les jeunes se sentent connectés puis fiers d’être Acadiens, de descendance acadienne, francophone, francophile. Je pense que c’est ça qui est une de mes fiertés : de voir que la communauté grandit.

Particularité de l’école

L’école de la Rive-Sud a vu sa naissance dans une maison mobile accueillant 14 élèves en 1996, pour ensuite déménager à Blockhouse en septembre 2000. Cette location s’est développée pendant environ 10 ans jusqu’à la construction de notre nouvelle école qui commença au printemps 2009 pour se terminer en septembre 2010, à Cookville, (près de Bridgewater). Maintenant nommée Centre Scolaire de la Rive-Sud, notre nouvelle école est située sur la route 10, près de la zone commerciale, à la sortie 12 de l’autoroute 103.

Contact de l’école : 

Direction: Alex Godbold

Direction adjointe : Mary Jo Conway

Site web: https://rive-sud.ednet.ns.ca/

Médias sociaux :

Facebook : https://www.facebook.com/CSRiveSud 

Instagram : https://www.instagram.com/csrscsap/ 

Twitter : https://twitter.com/CSRiveSud