À la rencontre de Maika Blais

Maika Blais est une élève de l’École Beau-Port dont le parcours scolaire tire à sa fin. Elle est particulièrement reconnaissante du soutien du personnel enseignant, ce qui, selon elle, contribue à la bonne ambiance de la communauté scolaire. 

«J’ai toujours été supporté dans mes rêves et dans ce que je voulais faire, et je pense que la plupart des élèves peuvent être d’accord avec ça aussi», dit-elle. 

L’élève a toujours aimé les langues : les cours de littérature, la lecture, l’écriture, etc. Elle s’intéresse également aux sports compétitifs comme le soccer et le volleyball. D’ailleurs, elle a eu la chance de jouer en dehors de l’école avec le club sportif de la communauté et de participer à un tournoi provincial, qui a eu lieu récemment. 

Pour ses études postsecondaires, elle n’a pas encore pris de décision. Elle pense faire des études pour devenir enseignante ou infirmière. 

Un entretien avec Renée Samson

Depuis combien de temps enseignez-vous et qu’enseignez-vous? 

Je suis formée comme enseignante en chimie, et il y a 15 ans que j’enseigne. J’enseigne diverses matières, de la maternelle à la 12e année depuis que j’ai commencé ma carrière […] présentement, j’enseigne la musique, coop, et je suis la lead aux deux dans notre école. 

Qu’est-ce qui vous rend fier d’enseigner au CSAP? 

C’est important pour moi de partager mon identité culturelle. En tant qu’élève, je ne connaissais pas pourquoi c’était important d’être bilingue ou Acadienne, mais j’avais une enseignante passionnée quand j’étais en 8e année. Elle avait une passion pour l’éducation et ses élèves. Elle était une influence positive, qui a rayonné à travers ses élèves. Pour moi, c’est que je veux aussi amener ces relations-là pis avoir un impact positif sur les autres qui m’entourent. 

Qu’est-ce que vous souhaitez pour l’avenir de la jeunesse acadienne et francophone de Nouvelle-Écosse? 

Je souhaite aux jeunes qu’ils valorisent leur langue, leur culture et aussi leur famille, leur communauté ainsi que les traditions. Être Acadien ou Acadienne dans le passé, être Acadien ou Acadienne aujourd’hui, c’est vraiment une différente réalité. Pour moi de donner une définition de c’est quoi être Acadien… je ne pense pas qu’il y a vraiment des mots spécifiques qui expliquent ça. C’est vraiment un sentiment. Pour nos jeunes de comprendre l’importance de vivre dans une communauté acadienne, de trouver d’autres Acadiens, d’auteurs communautés qui existent autour du monde, je pense que c’est une valeur que nos élèves ici, au CSAP, ressentent, une fois qu’ils reviennent dans leur communauté.

Particularité de l’école

L’École Beau-Port voit le jour à la suite de la fermeture de l’École Petit De Grat Elementary School, qui a dû fermer ses portes de façon permanente à la fin de l’année scolaire 1999-2000. Située sur les lieux de l’ancienne Isle Madame Elementary / District High School, elle joue un rôle important au sein de notre communauté sous son nouveau nom, qui fut adopté à la réunion du Conseil scolaire acadien provincial (CSAP) en mai 2001.

Après la restructuration des écoles du Strait Regional School Board et la décision prise par le gouvernement de la Nouvelle-Écosse, l’école, qui accueille aujourd’hui les élèves du CSAP, est devenue propriété du conseil scolaire. Ce fut une décision gouvernementale de passer cette école rénovée au CSAP, pour accueillir sous un même toit les élèves de langue maternelle française de la maternelle à la 12e année.

Dans l’album souvenir de l’école, pour l’année 2000-2001, on peut lire les mots suivants du premier directeur de cette école, M. Léo Landry : «L’année scolaire 2000-2001 marque un temps de grand changement pour l’École Petit De Grat. Nous sommes maintenant dans une nouvelle école. Pour la première fois, nous accueillons dans un seul édifice tous les élèves de M-12e qui fréquentent l’école acadienne.»

Depuis ses débuts, nous comptons également parmi les directions (en plus de M. Landry) les personnes suivantes : Mme Nicole Samson-Savoury, Mme Jacinta Samson-Sullivan, Mme Linda Samson, Mme Gail Rude et M. Don Fougère.

Depuis plusieurs années, nous abritons aussi les élèves du programme préscolaire Grandir en Français pour les jeunes de quatre ans. Nous sommes fiers d’annoncer que, depuis octobre 2014, nous avons également une garderie francophone pour les enfants de 18 mois à trois ans. Pendant un certain temps, nous avions aussi La Pirouette avec nous, qui offre ses services aux familles en matière d’éducation aux tout-petits.

De 2012 à 2014, un projet d’expansion a permis de construire une nouvelle entrée sécuritaire, de nouveaux bureaux administratifs, un nouveau salon du personnel, une garderie et un nouveau local pour Grandir en Français, y compris un terrain de jeu extérieur. Une section communautaire vient complémenter le projet avec une salle multifonctionnelle pour les activités physiques comme la danse, l’aérobie et le yoga, ainsi qu’une salle de conditionnement physique, qui inclut des vestiaires.