Une entrevue avec une élève : Leah Smith 

«J’aime beaucoup qu’ils essayont de faire beaucoup de choses pour notre école», déclare Leah Smith, qui est membre du club de leadeurship de son école. Des idées y sont proposées pour des journées thématiques et pour réaliser des projets pour la communauté scolaire. 

En dehors de ce club, elle adore ses cours de français, car on y discute de l’environnement, du tort que la pollution fait, et des façons de l’aider. 

L’équitation a une grande place dans sa vie, et elle en fait depuis trois ans. Elle a même un cheval nommé Silver! En ce moment, elle fait de l’entraînement pour une compétition, qui aura lieu cet été. 

Plus tard dans la vie, elle souhaite faire de la chiropraxie avec les chevaux pour aider et travailler avec l’un de ses animaux préférés.

Une entrevue avec une enseignante : Lisette Amirault

Depuis combien de temps enseignez-vous et qu’enseignez-vous ? 

C’est ma 27e année d’enseignement. Jusqu’à cette année, j’étais titulaire de classe. J’ai fait plusieurs niveaux, mais dans les dernières années, je suis surtout titulaire au bas élémentaire, particulièrement la 1re année. Cette année, j’ai eu un changement de rôle. Je fais de l’intervention préventive ou de l’intervention précoce en écriture et en lecture. Je travaille avec des élèves sur une base individuelle et avec des petits groupes. Aussi, je suis mentor pédagogique, voulant dire que je travaille avec les enseignants, pour leur offrir un appui et du coaching. 

Quelle est votre partie préférée de votre travail? 

Ma partie préférée, c’est les enfants. Lorsqu’on a un moment de, «ohhh», lorsque les enfants ont leur moment aha, ça, c’est disons ma partie préférée, pis les liens qu’on tisse avec eux. 

Qu’est-ce qui vous rend fier d’enseigner au CSAP? 

La langue française. Pour moi, enseigner en anglais, ça serait illogique, vu que j’ai toujours parlé le français. Pour moi, le français a toujours eu une partie primordiale dans ma vie et il me semble que faire vivre cette langue, vivre la culture, faire vivre des expériences positives en français, on en a de plus en plus besoin. Enseigner au CSAP, pour moi, c’est en vue d’assurer la continuation de la langue dans la province et auprès des jeunes Acadiens et des jeunes Acadiennes. 

Qu’est-ce que vous souhaitez pour l’avenir de la jeunesse acadienne et francophone de Nouvelle-Écosse? 

Je souhaite qu’ils vont continuer à se développer en tant qu’apprenants, qu’ils vont jamais arrêter d’apprendre, qu’ils vont toujours garder à cœur la langue française. Même s’ils ne parlent pas sur une base quotidienne, j’espère que ça va toujours avoir une importance pour eux autres.

Particularité de l’école

L’École Joseph-Dugas est une école acadienne qui accueille 125 élèves de Grandir en français à la 6e année sous son toit. Située dans une communauté rurale de la Baie Sainte-Marie, elle reçoit des élèves des villages suivants : Comeauville, Petit-Ruisseau, Pointe-de-l’Église, Concessions, Saint-Joseph, Grosses Coques, l’Anse-des-Belliveau, Saint-Bernard, Bas-de-la-Rivière, Ohio, Weymouth, Gilbert’s Cove et Weaver Settlement. Cette école fermera ses portes lorsque la nouvelle école, École Baie Sainte-Marie, ouvrira ses portes.