À la rencontre de deux élèves de la 6e année, Mélanie Whalen et Luka Sirotic
Quand on parle d’apprentissage en milieu scolaire, Mélanie Whalen a un intérêt pour les mathématiques. De son côté, Luka Sirotic aime surtout les modules intégrés « parce que j’aime penser que je suis artistique, et j’aime créer des choses ».
Ce que ces élèves apprécient avant tout de leur école, c’est le sens de la communauté. « Tout le monde peut être qui il est », dit Lika.
Il y a aussi de nombreuses occasions de s’impliquer. « Il y a toujours quelque chose à faire ici », mentionne Mélanie, qui fait partie de la chorale de Grand-Portage ainsi que du club de leadership, où elle apprend à planifier une panoplie d’activités comme des danses et des sorties scolaires.
À la rencontre de l’enseignante Julie Choquette Scott
Depuis combien de temps enseignez-vous et qu’enseignez-vous ?
J’enseigne depuis 2010. J’ai enseigné au primaire, donc de la maternelle à la 6e année.
Pourquoi avez-vous décidé de devenir enseignante ?
En fait, je voulais être enseignante depuis toujours. Au début, c’était de vouloir jouer […] Avec le temps, ça s’est transformé à vouloir transmettre à d’autres personnes des connaissances.
Pourquoi avez-vous choisi d’enseigner en français ?
Je viens du Québec. J’ai habité toute ma vie au Québec. J’ai étudié à l’Université de Sherbrooke. Faque, pour moi, le français, c’est ma langue maternelle. J’ai appris l’anglais langue seconde au Québec, dans mes cours. Pis en 2010, quand j’ai terminé mon université, il n’y avait pas beaucoup d’emplois au Québec en enseignement, faque j’ai décidé d’aller enseigner en Alberta, au Conseil scolaire FrancoSud […] Finalement, mon contrat d’un an s’est transformé en permanence pis une aventure de sept ans. Quand je suis arrivée en Alberta, c’est là que j’ai découvert qu’il y a des francophones hors Québec […] J’ai découvert les communautés et j’ai juste continué à enseigner en français parce que c’est ma langue maternelle et je trouve ça vraiment le fun de pouvoir le partager à l’extérieur du Québec.
Qu’est-ce qui rend l’école où vous enseignez unique ?
On est une petite communauté, une petite école. Faque, je pense que le monde aime que c’est chaleureux. C’est ouvert, inclusif ; on a quand même une belle ouverture d’esprit. On accepte vraiment tous les genres, tous les élèves.
Qu’est-ce qui vous rend fier d’enseigner au CSAP ?
De promouvoir la langue française dans un environnement où c’est pas facile de la promouvoir.
Qu’est-ce que vous souhaitez pour l’avenir de la jeunesse acadienne et francophone de Nouvelle-Écosse ?
Je souhaite qu’il y en ait plus, pis qu’ils soient fiers de leur langue et qu’il n’y ait pas d’insécurité linguistique parce que je pense que, souvent, les élèves mélangent les troubles de langage, mettons, avec un accent. Moi, si je parle en anglais, j’ai un accent, pis, tsé, au début, je m’empechais de parler en anglais… […] Faque que les jeunes soient fiers de leur langue pis qu’ils n’aient pas peur de faire la promotion de la langue française et de la culture acadienne.
Média sociaux :
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Historique de l‘école :
L’École du Grand-Portage est une école francophone qui accueille les élèves de Grandir en français à la 6e année. Cette école est située dans la région de Sackville. Ouverte depuis septembre 2014, le personnel s’engage à travailler la mission et la vision.