À la rencontre de Samatha Kieyele
Maintenant en 12e année, Samatha Kieyele confie qu’elle aime surtout les enseignants de son école secondaire, qui lui apportent un grand soutien. « J’ai pu rencontrer beaucoup d’enseignants qui m’ont aidé », dit-elle.
L’un de ses sujets favoris est l’histoire, car c’est une manière de savoir « comment les choses étaient avant et comparer ça à la manière dont les choses sont maintenant, pour voir si on a pu évoluer ou si on est retourné en arrière ».
Samantha est l’une des cofondatrices du Comité d’excellence noire de son école avec Elle Peters. Depuis l’année dernière, le comité a eu la chance d’organiser une panoplie d’activités culturelles, notamment lors du Mois du patrimoine africain.
« J’apprécie le fait que l’école nous laisse parler de certains problèmes qui sont présents dans l’école, mais aussi nous donne l’espace pour trouver des solutions et nous aide à trouver des solutions », explique l’élève.
À la rencontre de Edwine Monpremier
Pourquoi avez-vous décidé de devenir enseignant ?
Moi, j’ai un profil scientifique parce que j’ai fait mon bac en agronomie avec une concentration en chimie agricole. Après, j’ai eu ma maitrise à l’Université Laval, au Québec, en agroforesterie.
[…] Dès mon plus jeune âge, j’ai toujours eu l’habitude à travailler avec des plus jeunes. Je faisais du tutorat. L’une des choses que [j’ai découvert], c’est ma capacité de faire passer le message, ma capacité également de travailler et d’agir avec les jeunes.
Qu’est-ce qui rend votre école unique ?
Son nom reflète bien ce qu’elle est, cette école-là. Il y a une grande diversité que je suis en train de découvrir présentement en m’impliquant au comité interculturel. Cette diversité-là existe au niveau des élèves, mais également au niveau du personnel enseignant. Quand je fais un coup d’œil sur mes collègues, je vois qu’il y en a qui sont d’origines européennes […], d’origines acadiennes, c’est tout à fait normal, et puis [je vois] des Africains […] Moi, je suis d’origines caribéennes parce que je suis un Haïtien. Oui, ça fait qu’il y a une diversité au niveau de cette école.
Qu’est-ce qui vous rend fier d’enseigner au CSAP ?
C’est la langue. Moi, je viens d’un pays francophone (Haïti). Je porte en moi toutes ces valeurs de la Francophonie. Je pense que la mission même du CSAP, c’est de véhiculer cette valeur-là, la valeur de la langue.
Je suis un enseignant de sciences, mais tout le monde va vous dire [que] là, en milieu minoritaire, je suis avant tout un enseignant de français. Par exemple, moi, je ne pénalise pas mes élèves pour les fautes de grammaire, etc., mais tous les élèves vont vous dire : monsieur, il aime corriger, tout ça. Je suis vraiment sensible à ça.
Qu’est-ce que vous souhaitez pour l’avenir de la jeunesse acadienne et francophone de Nouvelle-Écosse ?
C’est augmenter cette fierté-là. C’est de ne pas se laisser aller par le clivage de la perte de la culture parce que la culture, c’est ce que l’on est. C’est ce qui construit notre identité. C’est d’être fier de son identité. C’est de renforcer, de plus en plus, les bagages culturels […] parce que la jeunesse, c’est notre avenir.
Fiche de l’école
Logo de l’école :
https://drive.google.com/file/d/1eK8FE-5t7tloC9lG_NNuBScxh53hNIVZ/view?usp=sharing
Média sociaux :
Facebook : https://www.facebook.com/ecolesecondairemosaique
Instagram : https://www.instagram.com/ecole_mosaique/
Twitter : https://twitter.com/Ecole_Mosaique
Particularité de l’école :
L’École secondaire Mosaïque a ouvert ses portes en septembre 2020 pour les élèves de la 9e à la 12e année. Cette école est l’une des huit écoles francophones construites dans la région métropolitaine d’Halifax depuis 1991. La communauté et la culture scolaire sont en développement et l’école travaille fort pour bâtir une école accueillante et performante.
L’École secondaire Mosaïque offre aux jeunes une éducation de qualité dans un cadre linguistique et culturel basé sur le développement d’un fort sentiment de fierté et d’appartenance à la communauté acadienne et francophone de la province et, par extension, à la francophonie nationale et internationale tout en suivant les attentes établies par le CSAP.
L’école offre le programme du baccalauréat international et le programme 02.