Au moment d’écrire cet article, Dominic était en poste depuis moins que deux mois.
Elle était encore toute nouvelle dans ses fonctions, mais elle semblait sûre d’elle-même, confiante et enthousiaste pour le futur. « Je suis arrivée en fin d’année scolaire, dit-elle. Ça bouge beaucoup ! C’est comme une immersion totale dans le poste ! »
Qu’est-ce qu’il l’a apporté en Nouvelle-Écosse ?
« C’est une série de circonstances qui ont fait que je suis ici aujourd’hui, raconte Dominic Côté. Ma sœur habite la province depuis environ 30 ans et je suis venue ici pour des vacances. C’était la crise du logement à Montréal et ici. J’ai fait une annonce sur Facebook et quelqu’un de la région m’a écrit pour dire qu’il cherchait quelqu’un pour garder sa maison (house sitting) pendant environ un an. »
Dominic est arrivée ici en pleine pandémie et a commencé par s’isoler pour respecter les règles provinciales. « Les gens étaient super gentils. Vu que j’étais en quarantaine, ils me demandaient toujours si j’avais besoin de quelque chose à l’épicerie. Ça et la proximité du lac m’ont donné l’envie de rester plus longtemps », explique-t-elle.
« À un moment donné pendant ce temps-là, j’ai fait une offre sur une maison par ici et à ma grande surprise, l’offre a été acceptée. »
Études et parcours professionnel
Dominic Côté a obtenu un baccalauréat en administration, option marketing, à l’Université du Québec à Trois-Rivières. Elle a aussi fait une maîtrise en marketing (Msc) à l’Université de Sherbrooke. Elle a un parcours multidisciplinaire en communications (Université Concordia), en recherche média, en évènementiel, en histoire de l’art (Université du Québec à Montréal) et en entrepreneuriat.
« Je suis quelqu’un qui a toujours étudié, mentionne-t-elle. J’ai toujours cru beaucoup en l’éducation. Je crois à la valorisation des connaissances et de travailler dans le milieu de l’éducation, francophone, en milieu minoritaire. Je trouve ça très stimulant. »
« Je ne savais pas qu’il y avait une communauté francophone si forte, si dynamique et si nombreuse par ici, avoue l’agente. C’est assez impressionnant ! »
Dominic a un parcours professionnel diversifié. « J’ai fait beaucoup de choses, après ma maîtrise, dit-elle. Je me suis orienté vers la recherche média. J’ai travaillé à la presse comme analyste sénior. J’ai travaillé en agence de publicité. »
« Finalement, c’était beaucoup de chiffres et j’avais envie de quelque chose d’un peu plus dynamique. J’ai fondé un établissement, qui est devenu super populaire. C’était un genre de resto-bar-salle d’événements. J’ai eu une galerie d’art, j’ai fait beaucoup de consultations côté marketing. Pour résumer, j’ai un parcours assez multidisciplinaire. »
Ces outils vont certainement lui servir dans le poste d’agente, puisque les agents s’occupent des médias sociaux de leurs écoles respectives.
Comme passe-temps, Dominic confie qu’elle aime pas mal tous les sports nautiques. « Je fais du paddleboard, canot, kayak. Je m’entraine, je fais du yoga. J’aime les arts, le design, le cinéma, l’architecture. »
Buts et projets en tant qu’agent
Dominic est encore toute nouvelle dans ses fonctions, mais elle m’a quand même fait part de ses buts en tant qu’agente. Elle veut « faire rayonner la francophonie à travers des activités qui rendent nos jeunes fiers de leur héritage. Mobiliser le maximum d’élèves dans des projets qui leur tiennent à cœur et développer leur autonomie (désire que les CJE forment leur propre sous-comité). Développer des axes de communication interne et externe qui soient le reflet de Mer et Monde (très familial, en milieu urbain, grand dévouement de tout le personnel). Créer une véritable communauté Mer et Monde à laquelle élèves, parents et personnel sont contents d’appartenir. »
Et pour ce qui est de ses projets ? « Je veux aider à maximiser le leadership du conseil étudiant en organisant des activités et des partenariats (entrepreneuriat, communication orale, etc.), faire en sorte que l’implication dans le CJE contribue grandement à la construction identitaire des membres. Projets pour continuer de faire valoir la langue française durant l’été (ex. : parler de livres sur les médias sociaux, films francophones, etc.). Faire des midis carrière avec des représentants francophones de différents champs d’activités », partage l’agente.
Ses premières impressions quant à son nouveau poste : « J’ai le sentiment que je suis dans une équipe tissée serrée. C’est comme une vocation. Ils dégagent un beau grand sentiment d’appartenance, et que c’est bien développé, qu’ils sont appuyés par la communauté et par les familles. »
Les membres du public peuvent contacter Dominic Côté par téléphone (902 221-7262) et par courriel (dominic.cote@csap.ca).