Contactée par Le Courrier, Anique Dugas, agente de communications de la Municipalité de Clare, et Wade Cleveland, son homologue du Western Regional Enterprise Network (WREN), montrent le bienfondé de ce projet.
Mme Dugas croit qu’il y aura des retombées positives pour le tourisme et l’économie locale. «Ce projet pourrait stimuler l’économie et l’industrie du tourisme en offrant un produit nouveau et attrayant, qui pourrait à son tour attirer une nouvelle clientèle, ainsi qu’encourager les locaux à utiliser davantage les sentiers», précise-t-elle.
Selon la native de la Baie Sainte-Marie, un tel projet pourrait introduire un nouveau type de tourisme orienté vers les utilisateurs de VTT.
Elle souligne que ce type de tourisme est courant dans d’autres régions comme Terre-Neuve. «En encourageant et en développant notre réseau de sentiers de VTT, nous pourrions exploiter un nouveau marché touristique qui n’est pas aussi courant dans la région.»
Dans la même veine, M. Cleveland croit que ce projet peut être une énorme aubaine pour l’industrie du tourisme en Nouvelle-Écosse. «L’augmentation de la signalisation, la cartographie appropriée, les aires de repos, qui fonctionnent pour la communauté des VTT sur les sentiers, rendront les sentiers plus attrayants et plus faciles à utiliser et amélioreront l’expérience de ceux qui les utilisent», explique-t-il.
Selon le responsable des communications du WREN, son organisme, en tant qu’agence de développement économique, s’efforce de créer un environnement favorable aux affaires et aux investissements dans la région.
«Nous considérons les sentiers comme un moteur économique clé pour la région, précise-t-il. Il y a quelques années, ATVANS, l’Association des VTT de la Nouvelle-Écosse, a publié un rapport sur les dépenses directes, qui indiquait que le sport VTT avait contribué à hauteur de 417 800 000 $ à l’économie de la Nouvelle-Écosse, dont une grande partie est dépensée dans les petites villes et les régions rurales de la Nouvelle-Écosse.»
En plus des touristes, ce projet vise aussi les habitants du sud-ouest de la Nouvelle-Écosse, qui peuvent explorer la région en VTT, précise Anique Dugas. «Par exemple, je suis propriétaire d’un VTT, mais je ne suis jamais allé plus loin que Yarmouth sur le réseau Rails-to-Trails parce que je ne connais pas les sentiers. Avec une cartographie et une signalisation appropriée, un voyage d’une journée à Argyle, Barrington, etc., pourrait être tout à fait réalisable!», explique-t-elle.
Par ailleurs, le WREN a organisé trois réunions distinctes dans les régions ciblées. Une première rencontre avait eu lieu à la caserne de pompiers de Saint-Bernard, le lundi 9 septembre.
La caserne de pompiers de Yarmouth a accueilli sa rencontre le lendemain. Il y avait aussi une rencontre à la caserne de pompiers d’Island & Barrington, le mercredi 11 septembre.
Cette agence possède un vaste réseau avec des partenariats entre les entreprises et le secteur public. Grâce à un partenariat entre sept municipalités et la province de la Nouvelle-Écosse, ce réseau s’efforce de créer un environnement propice aux affaires et aux investissements dans le sud-ouest de la Nouvelle-Écosse.
Le WREN connecte et accélère le développement économique depuis 2014 en mettant l’accent sur la main-d’œuvre, la succession d’entreprises et l’amélioration des infrastructures.
De plus, l’organisme croit que l’approche équilibre les services directs aux entreprises avec des collaborations à l’échelle régionale pour surmonter les défis immédiats du développement économique rural. «Je pense que le WREN a eu une idée très intéressante et j’ai hâte de voir comment elle va se concrétiser», conclut Mme Dugas.