Tout a pris fin quand des milliers d’Acadiens ont été arrachés de leurs terres dès 1755 par les Britanniques, en guerre avec la France. Ces Acadiens ont été séparés de leurs familles et dispersés à travers le monde.
La Société acadienne de Clare (SAC) et la Société historique acadienne de la Baie Sainte-Marie ont organisé une activité de commémoration du 28 juillet au Monument de l’Odyssée, situé devant la bibliothèque sur le campus de l’Université Sainte-Anne, soit juste à côté des activités du bazar du Festival acadien de Clare, le même jour.
Natalie Robichaud, directrice générale de la SAC, a présenté le discours de la cérémonie, qui doit, apparemment, avoir lieu le 28 juillet de chaque année, selon l’entente avec la Commission du monument.
«Le 28 juillet, nous nous souvenons des souffrances endurées par les Acadiens pendant cette période sombre de notre histoire, a dit Mme Robichaud. Des familles entières furent brutalement séparées, les maisons ont été brulées et les terres confisquées. Cette journée de commémoration est non seulement un rappel des injustices passées, mais aussi une célébration de la résilience et de la persévérance du peuple acadien.»
Les conditions de déportation étaient terribles, avec de nombreux Acadiens mourants de faim ou de maladie ou qui ont péri en mer. Ceux qui ont survécu ont été dispersés loin de leur patrie.
Aujourd’hui, malgré les épreuves, les Acadiens ont réussi à préserver leur identité, leur langue et leur culture. La communauté continue de prospérer, mettant en vedette sa culture unique.
«Les cérémonies du 28 juillet comprennent souvent des évènements tels que des lectures de témoignages historiques, des cérémonies religieuses, des concerts de musique traditionnelle acadienne et des rassemblements communautaires. Ces commémorations sont l’occasion pour les Acadiens et leurs amis de se souvenir des sacrifices de leurs ancêtres, de célébrer leur patrimoine et de transmettre leur histoire aux générations futures, permettant de comprendre l’importance de la tolérance, de la justice et du respect des droits humains», explique la directrice générale.
«Enfin, elle renforce les liens communautaires et la solidarité, rappelant à tous et toutes l’importance de se souvenir du passé pour construire un avenir plus inclusif et harmonieux», a conclu Mme Robichaud.
Les participants à la commémoration ont été invités à placer au pied du monument une rose et un petit drapeau acadien sur lequel était indiqué un endroit où les Acadiens ont abouti lors de la déportation. Betty-Ann German a entamé l’Ave Maris Stella à l’ouverture et la chanson Hymne à l’espoir d’Edith Butler à la conclusion.