C’est Fleurir en musique, un collectif de musiciennes composé de 16 femmes, toutes originaires de cette région, lancé en automne 2022.
Soutenu d’abord par Patrimoine acadien et, ensuite, le Festival acadien de Clare, Fleurir en Musique (FEM) a donné sa première performance à la clôture du Festival acadien, dans la salle Marc-Lescarbot, le 6 août dernier.
C’était un coup d’essai qui était sans aucun doute un coup de maitre. Piquées par la passion et touchées profondément par les félicitations après cette performance, les femmes de ce projet et d’autres partisans souhaitent prendre d’autres grandes initiatives.
« C’est un grand honneur pour moi de diriger ce grand projet musical, déclare Vickie Deveau, la directrice artistique et musicale et coordinatrice de ce projet. J’ai eu beaucoup d’expériences avec des hommes dans des projets musicaux. Mais avec les femmes, c’est plus émouvant et plus passionnant. J’en suis très enthousiaste. »
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La performance de Fleurir en musique à la salle Marc-Lescarbot lors du Festival acadien de Clare.
Les noms des femmes formant ledit projet sont comme suit : Adrienne Blinn, Colette Deveau, Nadine Belliveau, Nicole Boudreau, Gwen Wilson, Michele Pothier, Nathalie Boudreau, Talie Wilson, Beverly Amirault, Sherri Sim, Sheila LeBlanc, Monette Robichaud, Justine Bouliane, Emma Keizer, une fillette de 10 ans, Amy Paradis, qui joue le rôle de technicienne visuelle, et Vickie Deveau.
Certes, le projet comprend deux femmes anglophones, mais selon la directrice, c’est la langue française qui en est toujours valorisée. « Les femmes anglophones commencent à comprendre et parler le français », précise-t-elle.
Le projet de FEM est grand. Dans les années à venir, les femmes veulent découvrir d’autres régions, voire d’autres marchés. « On veut encourager des jeunes femmes à faire partie du projet avant l’été prochain pour le Congrès mondial acadien, annonce la directrice. On souhaite non seulement faire des jams session pour différentes communautés, ouvertes à tout le monde durant le CMA, mais aussi participer à plusieurs diners. Pour ce faire, on aura besoin d’autres femmes. »
Selon Vickie Deveau, la tâche n’est pas facile. « La plupart des femmes ont des enfants. Elles gèrent leur famille et travaillent à temps plein, précise-t-elle. Il n’est aucunement facile de trouver un horaire qui convient à tout le monde. Cependant, grâce à mon expérience, je commence à trouver des possibilités afin de tout gérer. Mais la chose la plus difficile à gérer, c’est l’émotion de ces femmes. En ce sens, elles sont de loin différentes des hommes. »
La directrice artistique et musicale est d’avis que, avec plus de femmes dans le projet, FEM pourra donner plusieurs spectacles en même temps dans différentes régions de la province et du pays. « J’ai hâte de voir les projets qui vont venir », conclut-elle.