Ma communauté de Comeauville
Un récit de Céleste Huchet
Comeauville, c’est une communauté qui a beaucoup changé depuis le vieux temps. Dans cette photo, nous pouvons voir une grange qui nous appartient. Autrefois, la grange était plus proche du chemin. Ils l’ont déplacée en bas de la butte. On voit aussi des petites cabanes qu’on pouvait louer. Ces cabanes ne sont plus là.
Aujourd’hui, il y a beaucoup plus de maisons qu’avant, et il y a aussi le magasin Freshmart. J’aime Comeauville parce que c’est paisible. J’aime plus vivre dans des petites communautés que dans des villes parce qu’il y a moins de gens, plus de soleil, et pas de grands bâtiments. Il y a moins de gens qu’en ville, et on les connaît plus. À Comeauville, on peut marcher à la côte et monter à cheval chez ma grand-mère. J’aime marcher sur le trottoir, faire du vélo et sauter sur mon trampoline.
À Comeauville, il y a beaucoup d’animaux. J’aime leur dire bonjour. Chez ma grand-mère, il y a plein d’animaux. Il y a des chevaux, des poules et un chien. Chez moi, j’ai un chat. Il s’appelle Mayou. Dans la mer, il y a des poissons. Il y a un port de pêche à Comeauville, et il y a souvent des bateaux dans la mer.
L’entrepreneuriat du village
À Comeauville, il y a plusieurs entrepreneurs. En voici deux que je connais et que j’ai voulu passer en entrevue : Colin LeBlanc, qui a une compagnie de poids lourds, et Marcelle Meuse du domaine de vin Maison Meuse.
Voici mon oncle Colin.
CH : Que fais-tu comme travail ?
CLB : Je travaille avec des équipements lourds et on fait des chemins dans la forêt, et aussi on fait du travail avec de grosses roches sur le bord de la mer.
CH : Que conduis-tu comme engin ?
CLB : Nous avons un excavateur, une niveleuse, un bulldozer, une pelleteuse, une grue, un camion à benne et deux remorques. Les remorques, c’est pour transporter toutes ces machines-là.
CH : Qu’est ce que tu aimes de ton travail ?
CLB : J’aime travailler avec du monde, en anglais ou en français. C’est amusant de travailler avec du monde, dans les deux langues. J’aime travailler dehors. Parfois, il pleut, mais c’est OK.
CH : Que fais-tu à la pit ?
CLB : La fosse (la pit), c’est là que nous stationnons nos équipements et nos machines. Il y a un garage là. C’est proche de chez mes parents. C’est là où on se rencontre tous les matins et tous les soirs.
CH : Aimes-tu Comeauville ?
CLB : J’aime beaucoup Comeauville. C’est ma place favorite au monde.
Entrevue avec Marcelle Meuse de la Maison Meuse
CH : Quel mode de vin fais-tu ?
MM : On produit différents modes de vin faits avec des raisins de l’Amérique du Nord et des raisins européens. Nous faisons des vins blancs, des vins rouges ainsi que des rosés.
CH : Wow, ça, c’est beaucoup de vin !
MM : Oui, nous avons plusieurs différents modes de vin.
CH : Combien de personnes as-tu dans ton équipe ?
MM : Nous sommes trois. Parfois dans le vignoble, nous avons de l’aide pour différentes tâches pour prendre garde aux vignes. Nos papas aident beaucoup. C’est moi, mon mari Alec et notre amie Danielle Surette qui sommes les partenaires dans la besogne.
CH : Où peut-on trouver votre vin ?
MM : Notre vin se vend sur notre site web et nous avons un vin pétillant qui se vend à la commission des alcools (NSLC). Nous vendons aussi à des marchés locaux, à Yarmouth, à Meteghan, à Annapolis Royal et parfois à Halifax.
CH : Comment as-tu appris à faire du vin ?
MM : Alec et moi, nous avons plus d’expérience sur comment cultiver des raisins. Nous avons pris des cours ici et là. Ensuite, nous avons juste pratiqué, avec de l’information que nous trouvions ici et là, sur Internet et dans des livres. Nous avons suivi des cours à NSCC à Kentville. Pour le vin, c’est vraiment Daniel, notre partenaire. C’est sa spécialité. Il a pris un cours sur comment faire du vin.
CH : Est-ce que tu aimes Comeauville ?
MM : C’est là ou j’ai choisi d’être et je ne voudrais être nulle part d’autres ! Je vais rester ici pour toujours !