Jean-Philippe Giroux
IJL – Réseau.Presse – Le Courrier de la Nouvelle-Écosse
Angélique LeBlanc, directrice générale du Western Regional Enterprise Network (WREN), a effectué une présentation devant les élus de Clare, le 20 novembre dernier, afin de présenter les nouveautés et les avancements au sein du réseau.
Ce dernier, en place depuis maintenant 10 ans, veut d’abord s’attaquer à l’infrastructure de communications, soit en améliorant l’accès à Internet et au réseau cellulaire.
En octobre 2023, le gouvernement de la Nouvelle-Écosse a annoncé un investissement de 47,3 millions de dollars pour lancer son programme cellulaire. Un investissement supplémentaire de 18,6 millions de dollars a été ajouté cet été pour la création de 27 nouvelles tours dans des zones desservies et pour soutenir les projets actuels.
Avec une population vieillissante, les changements démographiques auront une influence sur l’attrait commercial du sud-ouest et l’habileté des entrepreneurs à attirer de la main-d’œuvre, mentionne la directrice générale.
La stratégie est donc de se focaliser premièrement sur le talent local, notamment les jeunes travailleurs, en faisant découvrir toutes les options dans les secteurs de la pêche, de la foresterie et des énergies renouvelables, entre autres.
Il y a d’ailleurs une campagne «positive» en développement sur les possibilités de carrière de la région «pour que tout le monde puisse se voir dans l’économie».
Dans un même temps, le WREN pense aux manières d’attirer les nouveaux arrivants, notamment grâce à un programme de connexion et de réseautage destiné à cette population, tout en essayant d’améliorer le climat d’affaires pour aider les petites et moyennes entreprises (PME) à créer d’autres emplois.
Mme LeBlanc mentionne que le WREN a aussi un plan d’immigration et de croissance démographique, qui sera dévoilé prochainement. Le réseau souhaite également rendre l’embauche à l’international plus facile.
Sur le plan du recrutement, l’accent est mis sur le secteur des soins de santé et des soins de longue durée, notamment par l’entremise du Projet pilote sur la voie d’accès à la mobilité économique, qui cible les réfugiés et les personnes déplacées qualifiées.
La directrice générale explique qu’elle a eu la chance d’aller en Jordanie, en mai dernier. Un partenariat se développe dans ce pays avec la fondation Shapira et le Luminus Technical University College pour attirer des réfugiés syriens.
Il faut bien considérer ces barrières et ces défis afin d’assurer un développement économique adéquat, ajoute-t-elle. Pour ce faire, le WREN oriente sa stratégie vers l’investissement dans le secteur public et privé.
Les PME sont le «pouls» de la région, lance Mme LeBlanc, puisqu’elles permettent de créer des emplois et travaillent sur la rétention de cette main-d’œuvre. «C’est les petites entreprises qui font tourner l’économie, d’un bout à l’autre de la région.»
Un autre programme du WREN, le programme d’amélioration continue, a des effets positifs sur l’élimination du gaspillage, qui comprend le temps perdu par le travail en ressources humaines, mais aussi la rétention des employés, et ce, en comprenant l’apport et l’engagement des employés pour trouver des solutions.
Lors de la présentation, elle s’est aussi penchée sur le projet «Get Side-Tracked», dont l’objectif est d’encourager l’usage des sentiers, mais aussi de connecter les utilisateurs aux entreprises locales, le long du réseau «Rails-to-Trails».
Des fonds sont disponibles pour créer des aires de repos le long du trajet. Cette phase du projet est en cours.
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