La morale de ce dicton est que ce qu’une personne considère comme sans importance ou sans valeur, une autre personne peut le considérer comme précieux ou utile. Cette perspective encourage les gens à apprécier la valeur des choses que d’autres peuvent jeter ou négliger, et à ne pas rejeter quelque chose comme insignifiant sans considérer sa valeur potentielle pour d’autres.
Le recyclage, le partage d’outils ou d’espaces de travail, la transformation de déchets… Autant d’exemples qui se trouvent au sein d’une économie circulaire. Mais, qu’est-ce que ça veut dire exactement, l’économie circulaire ?
Aujourd’hui, notre économie est plus proche d’une économie linéaire, c’est-à-dire que lorsque nous avons fini avec quelque chose, nous le jetons aux déchets, à la poubelle. C’est en cela que nous parlons de ligne droite.
Dans une économie circulaire, le but est de préserver le plus longtemps possible des produits, soit en les réutilisant, en les réparant, en les partageant, en les refabriquant ou en les recyclant. En d’autres termes, rien ne devrait être gaspillé. Il faut considérer les déchets comme une ressource et ne pas les jeter aussi facilement et automatiquement. Selon ce système, on envisage la production comme une boucle.
Pour des entreprises, il peut être très intéressant d’explorer ce que l’économie circulaire peut dire pour eux. Est-ce qu’il est possible de trouver une façon de réutiliser ou de recycler les déchets que votre entreprise produit ? Pourriez-vous transformer vos déchets en un nouveau produit utile et en faire la vente, minimisant ainsi vos déchets ? Est-ce que vous avez des outils ou des espaces de travail (bureau) qui ne sont pas utilisés tous les jours que vous pourriez partager avec une autre entreprise ou avec la société ? Ce sont des questions à se poser dans une perspective d’économie circulaire en tête.
En effet, le tout premier Plan d’action sur l’économie circulaire du Canada, résultant des délibérations du Sommet canadien sur l’économie circulaire de 2023 (Toronto, Canada), a été partagé en octobre 2023 par Circular Economy Leadership Canada (CELC). Ce rapport présente une synthèse des discussions de panels, des discours d’ouverture, des ateliers et des retours individuels recueillis auprès de plus de 400 participants, tant pendant qu’après l’événement.
L’ordre du jour du Sommet sur l’économie circulaire de 2023 a été spécialement conçu pour mettre en avant la capacité des pratiques de l’économie circulaire à faire progresser les engagements du Canada en matière de changement climatique, de développement durable et de la protection des ressources et de la biodiversité.
Une entreprise de boulangerie qui fabrique du pain et une brasserie qui fabrique de la bière pourrait collaborer sous une perspective d’économie circulaire. Comment, vous vous demandez ? Et bien, les déchets de la fabrication de pain ou bien des pains de quelques jours de vieux, peuvent effectivement être utilisés pour créer de la bière. Ainsi, nous minimisons les déchets tout en créant une nouvelle valeur et un nouveau produit pour le marché. Cela peut donc se faire dans différentes situations et avec différents types de déchets.
Dans une autre situation, avoir une entreprise de réparation d’appareil électronique peut aussi en quelque sorte s’insérer dans l’économie circulaire, vu qu’on maximise la vie des produits et qu’on évite de les jeter aux poubelles immédiatement.
L’économie circulaire peut permettre aux entreprises d’économiser de l’argent et de créer de nouvelles opportunités pour générer des revenus ou pour créer des programmes innovants. À grande échelle, ce genre de changements peuvent avoir une influence sur la création de nouveaux emplois, générer de l’argent et diminuer les effets négatifs sur l’environnement.
Si vous êtes un.e entrepreneur.e francophone et/ou acadien.ne de la Nouvelle-Écosse ou bien si vous œuvrez au sein d’un OBNL et que vous êtes intéressés à avoir plus d’informations ou parler du développement durable pour votre organisation, n’hésitez pas à rejoindre l’équipe des Services en affaires et en entrepreneuriat du CDÉNÉ, à aleblanc@cdene.ns.ca ou au Centre de l’entrepreneuriat Louis E. Deveau à la Pointe-de-l’Église.