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le Jeudi 19 octobre 2023 9:00 Nos communautés - Pomquet

Elisa Maquin, agente de développement scolaire et communautaire à l’École acadienne de Pomquet

Elisa Maquin, agente de développement scolaire et communautaire à l’École acadienne de Pomquet.  — PHOTOS : De gracieuseté - Elisa Maquin
Elisa Maquin, agente de développement scolaire et communautaire à l’École acadienne de Pomquet.
PHOTOS : De gracieuseté - Elisa Maquin
Elisa Maquin est une francophone originaire de Mons, en Belgique. Elle vit au Canada depuis un peu plus d’un an et elle « adore la vie en Nouvelle-Écosse, avec ses lacs, sa mer et ses sapins ! » Elle est l’agente de développement scolaire et communautaire à l’École acadienne de Pomquet depuis décembre 2022.
Elisa Maquin, agente de développement scolaire et communautaire à l’École acadienne de Pomquet
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Elisa Maquin, agente de développement scolaire et communautaire à l’École acadienne de Pomquet.

Son parcours jusqu’au CSAP

« J’ai fait deux ans d’études en tant qu’institutrice à la maternelle, raconte Elisa Maquin. Bien que j’aimais beaucoup être avec les enfants, je ne me voyais pas enseigner. J’ai donc entrepris des études d’assistante de direction, un métier qui me correspondait assez bien étant donné la polyvalence du job et des secteurs où travailler. » 

« En Belgique, j’ai travaillé en tant qu’assistante de direction dans un hôpital puis en tant qu’agente administrative dans une entreprise japonaise de boîtes automatiques pour voitures, dit-elle. J’ai ensuite tenté ma chance pour venir vivre au Canada pour rejoindre ma sœur. J’ai eu l’opportunité de travailler pour le Conseil communautaire du Grand-Havre (CCGH) à Dartmouth, où j’étais en charge de l’organisation du Salon du livre. » 

« Ensuite, par amour, j’ai eu envie de m’installer à Pomquet et justement, le job d’agent était vacant, une réelle chance pour moi : un job qui mêle organisation, français, activités ludiques, gestion des réseaux sociaux, etc. Tous les jobs et études que j’ai faits m’aident dans celui que j’occupe maintenant », explique l’agente.  

« Mes études m’aident à comprendre les enseignants et à avoir un bon contact avec les élèves. Mes jobs dans l’administration m’aident avec l’organisation qui tourne autour de l’organisation d’évènements, la planification d’activités à l’école et mon expérience au CCGH, pour le salon du livre et des ateliers littéraires dans les écoles du CSAP de la région métro, m’ont appris à connaître les auteurs qui plaisent aux élèves selon leur tranche d’âge, mentionne-t-elle. Cela m’a également permis d’avoir un premier contact avec les agents de développement scolaire et communautaire ! »

Elisa Maquin, agente de développement scolaire et communautaire à l’École acadienne de Pomquet.

Ses buts en tant qu’agente

« Mon but en tant qu’agente est de montrer aux élèves que parler français est plus utile qu’ils ne le pensent (voyage, travail, etc.) et que la culture autour du français peut être vraiment amusante, si on s’y intéresse un peu et qu’on nous montre les bonnes choses (film, musique, acteurs, humoristes, etc.) », déclare Elisa Maquin. 

Elle a une passion pour les pâtisseries et la cuisine. Elle me confie qu’une de ses activités préférées, en tant qu’agente, c’est les ateliers de cuisine. 

Elle a d’ailleurs su mettre en place, assez rapidement après son arrivée à Pomquet, un club de cuisine avec les jeunes de l’école. « J’ai envie de faire découvrir la cuisine de chez-moi aux jeunes d’ici », précise-t-elle.  

Elle admet qu’elle aime aussi découvrir les recettes acadiennes et avoue fièrement que les macarons sont sa spécialité ! 

De la Belgique au Canada 

Quand je lui demande ce qui l’a motivé à venir au Canada, Elisa Maquin me confie que sa  « sœur est au Canada depuis plus de 10 ans, et j’ai eu l’opportunité de tout quitter en Belgique, alors voilà ! »

« En Belgique, ils procèdent par tirage au sort pour les visas. J’avais déjà pensé venir au CSAP pour faire un stage avec mon cours d’assistante de direction, mais ça n’avait pas fonctionné, dit-elle. En février ou mars 2022, j’ai retenté le coup et j’ai été prise en seulement trois jours ! » 

Elisa constate qu’elle a eu beaucoup de chance. « Y’a des gens qui attendent des années et c’est même possible de ne jamais être tiré au sort. Ça peut arriver ! » 

Elle raconte qu’ensuite le processus s’est enclenché très vite. 

Au début, elle a commencé avec un visa vacances-travail. « C’est un visa que tu as le droit d’avoir une fois dans ta vie. C’est pour un an et si tu ne trouves rien ensuite, tu retournes d’où tu viens. »

Elisa se considère très chanceuse d’avoir reçu une offre du CSAP avant la fin de son premier visa, lui permettant de rester au Canada plus longtemps. « Présentement, j’ai un contrat de deux ans avec un permis de travail fermé pour le CSAP », explique-t-elle, ce qui lui donne la chance d’être agente de développement scolaire et communautaire à Pomquet.