Pour Monique, c’est un retour aux sources, puisque sa grand-mère est originaire de Louisdale (Monique à Raymond, à Lucille, à Rémi). « Je suis pas mal contente d’être de retour dans la communauté, c’est mon patrimoine familial et on a hâte de faire notre vie ici. »
D’une mère française (St-Pierre et Miquelon) et d’un père acadien, Monique confie qu’elle vient d’une famille de « francophones assimilés. On parlait anglais à la maison, mais mon père était quelqu’un qui voulait qu’on ramène la langue et la culture acadienne à la maison. J’ai toujours voulu faire mon éducation en français et utiliser mon français dans mes rôles professionnels. J’ai toujours gravité autour des organismes francophones. »
Mme Witzell confie qu’elle est passionnée de la voile. L’an dernier, son copain, son fils Samuel et elle-même sont partis du Fjord-du-Saguenay, au Québec, jusqu’à St-Peters ! Un périple qui leur a pris 19 jours. Elle aime aussi le plein air et les randonnées.

Son parcours
Monique Witzell fait partie de la première cohorte de diplômés du Centre scolaire Étoile de l’Acadie à Sydney (CSAP).
Pour elle, c’était très important de continuer ses études en français. Elle a choisi de se diriger vers l’Université de Moncton, pour faire un baccalauréat en récréologie.
Après l’obtention de son baccalauréat, elle a travaillé pour la ville de Dieppe pendant trois ans. Elle y occupait un poste en tant qu’agente communautaire. Elle était responsable de la programmation communautaire ainsi que de l’organisation de plusieurs évènements.
Elle s’est ensuite dirigée vers Charlottetown, à l’Île-du-Prince-Édouard, où elle a travaillé pendant deux ans comme agente de développement au Centre des arts de la Confédération.
Puis, elle est atterri à Edmonton, où elle était la directrice générale de la Fédération du sport francophone de l’Alberta, un organisme qui a comme « mission d’intervenir auprès des jeunes et des adultes d’expression française afin de leur permettre de développer un mode de vie actif par le biais de programmes et de services en français dans le domaine du sport et de l’activité physique ».
Et finalement, avant de revenir au Cap-Breton, elle était agente de développement et communautaire pendant six ans à Ferland-et-Boilleau, une petite municipalité d’environ 600 personnes, dans la région du Saguenay, au Québec.
Elle confie que toutes ses expériences de travail en français l’ont mené à « être beaucoup plus à l’aise avec la langue ».

Sa mission sur l’Isle Madame et dans Richmond
Monique Witzell a commencé en tant qu’agente à l’École Beau-Port, le 8 mai dernier. C’est donc encore pas mal nouveau et elle est en pleine période d’adaptation, mais elle aimerait « faire vivre des expériences aux jeunes qui vont les aider dans la persévérance scolaire, en espérant qu’ils restent chez nous pour continuer leur éducation en français. Je veux leur montrer que c’est possible d’avoir un cheminement amusant, dynamique et qui leur permet d’utiliser leur français et de s’épanouir dans cette langue. »
Jusqu’à présent, elle confie qu’elle « aime beaucoup travailler avec les jeunes du conseil étudiant pour mettre en place les événements. L’événementiel a toujours été mon dada. Travailler avec des jeunes pleins d’idées c’est plaisant. J’aime aussi beaucoup l’aspect communautaire et la gang est très dynamique. »
« Je veux rendre le français le plus cool possible, les impliquer dans les événements comme les Jeux de l’Acadie, ou les rassemblements jeunesse. Pour moi, ce sont des moments dans mon secondaire qui ont fait que je voulais rester dans l’école francophone. »
Elle confie également qu’elle était très impliquée avec le Conseil jeunesse provincial de la Nouvelle-Écosse lorsqu’elle était elle-même étudiante.
« Je veux offrir plus d’opportunités en dehors de la salle de classe pour que les jeunes puissent s’amuser en français », ajoute-t-elle.
Pendant l’été, elle travaillera en collaboration avec le centre communautaire La Picasse pour offrir des camps d’été à trois jours par semaine. Elle collabore également avec ÉcolesPlus pour faire des sorties familiales les vendredis. Elle fait aussi partie des agents qui travaillent sur le camp Cap au Nord.
Si vous voulez contacter Monique Witzell, son numéro de téléphone est 902 631-4243 et son courriel est monique.witzell@csap.ca.