Une technique novatrice
Originaire de Haïti, arrivée à Montréal à l’âge de deux ans, et maintenant établie à Halifax, Charline Thornton a toujours été une grande passionnée de sports et d’entraînement. Passant des cours d’éducation physique à l’école primaire, au secondaire où elle a convaincu le gérant de son gym local de lui créer un emploi après avoir signalé un manque de services — la graine novatrice et entrepreneuriale qui avait été plantée très jeune, s’est tranquillement développée en arbre fleuri. Lors d’études en communications et neurolinguistique au postsecondaire, Charline Thornton a choisi de faire sa thèse sur le lien entre la mémoire et l’éducation physique.
Bien que sa professeure ne fût pas entièrement persuadée par ce sujet, les résultats ont été si fructueux et fascinants qu’ils ont mené à la fondation de l’entreprise Neurosprint Fitness en décembre 2007 à Montréal. En 2008, Charline Thornton a remporté la bourse pour jeunes entrepreneurs pour la meilleure idée innovatrice — avec sa combinaison unique de neurolinguistique et d’éducation physique.
Adaptation, pandémie et famille
Deux ans après avoir déménagé à Halifax avec son mari, Charline Thornton fut prête à relancer le nouveau chapitre de Neurosprint Fitness. Durant cette pause, elle a pu affiner ses compétences professionnelles, telles ses certifications en réhabilitation et ciblant les personnes ayant les limitations physiques (paraplégie, etc.) et les expériences connexes ont renforcé sa conviction de la nécessité de mêler la neurolinguistique au mouvement. C’est donc en 2015 que Neurosprint Fitness ouvre à Halifax. Cinq ans plus tard, en 2020, la pandémie du COVID-19 a forcé l’arrêt de l’entreprise.
« Quand tu gardes espoir, même quand ce n’est pas facile, car ça se démolit, tu peux y arriver, trouver une solution », grâce à l’aide de son mari et de ses enfants (qui sont inclus dans les entraînements), l’entreprise a pu se restructurer.
Après un long moment d’incertitude, pour l’industrie entière du fitness, elle a découvert que le format virtuel était finalement plus accessible qu’en personne. Elle en rit maintenant « si j’avais su que le virtuel aurait fonctionné aussi bien, je n’aurais pas perdu mon temps ! ». Elle remarque qu’en fait, les résultats de ses clients, surtout au niveau de la perte de poids, sont beaucoup plus abondants.
Neurolinguistique et réhabilitation : l’esprit pour vaincre la peur
Le concept de la neurolinguistique est en fait très simple : « C’est l’espace où le cerveau va utiliser la linguistique, les mots et la pensée, pour reprogrammer des choses que l’on sait tous déjà, comme les bonnes habitudes alimentaires, pour que nos comportements et nos actions soient envisagés pour arriver à nos objectifs. »
Avec la parole, le langage et la pensée, on reprogramme les comportements qui doivent rester actifs ; c’est une motivation qui a pour but de durer longtemps et porter fruit dans son entraînement, mais aussi sa nutrition et plus.
À travers multiples ressources virtuelles, Charline Thornton pose des questions à ses clients. Les clients finissent par s’écouter eux-mêmes utiliser certains mots, ce qu’ils devraient faire. « La compréhension linguistique les amène à développer la motivation, c’est vraiment neurologique ».
Puisque les réponses viennent de soi-même, le cerveau extrait cette information pour se reprogrammer. Plusieurs sens sont aussi utilisés dans ces techniques : la vision, l’ouïe et le toucher.
Ces techniques fonctionnent pour tous, mais la motivation et les intentions du client vont aussi diriger les techniques utilisées par Charline Thornton. « Chez les plus jeunes, c’est vraiment la motivation visuelle, mais pour les plus vieux, c’est réellement la motivation physique — ils ont peur de se faire mal, donc la neurolinguistique vient les sécuriser ». Cette technique aide à reprogrammer le cerveau afin de ne pas toujours rester en alerte ayant peur de se faire mal.
Le 3e défi WLCC : s’amuser, s’entraîner et gagner
À partir du 23 avril 2022, Neurosprint Virtual Fitness lance le 3e challenge fitness. Durant six semaines, les participants doivent faire un minimum de 30 minutes de cardio par jour. Le défi WLCC (Weight Loss Cardio Challenge) a pour but de motiver les participants au sein d’une compétition amicale.
Chaque entraînement représente un certain nombre de points : 20 points par entraînement cardio à l’intérieur, 30 points par entraînement cardio à l’extérieur et 50 points par entraînement cardio à l’extérieur avec quelqu’un d’autre. « On veut encourager l’activité cardio, surtout en extérieur et en groupe. »
Des ressources sont mises à disposition des participants, afin de les motiver et de créer une communauté virtuelle amicale. « Ça encourage beaucoup ! La partie motivation avec de la neurolinguistique, un groupe Facebook pour suivre les pointages, le public qui peut encourager les participants et même un nom de guerrier pour chaque participant ! ».
La personne finissant avec le plus de points remporte une montre Deluxe Fitbit Stress Management. Ouvert à tous, bien que le service soit situé surtout à Halifax, durant les deux dernières éditions, il y eut des participants d’ailleurs (Nouvelle-Écosse, Nouveau-Brunswick, Québec, France et Suisse).
Afin de participer au WLCC, il faut s’inscrire avant le 22 avril en écrivant à charlinejthornton@gmail.com ou par message direct sur la page Facebook Neurospint Virtual Fitness.
Charline Thornton souhaite créer et motiver cette communauté, malgré tout ce qui est arrivé ces dernières années, « Beaucoup de stress, de dépression et d’anxiété ont été ressentis, donc on a besoin de sport. C’est quelque chose sur lequel tu as encore un contrôle. »
« Que le meilleur gagne et remporte la montre ! » Qui sera le prochain vainqueur du WLCC ? À vos marques, prêts… Partez !