
Nos lecteurs se rappelleront que la dispute entre les pêcheurs autochtones et les pêcheurs commerciaux semble être centrée sur la définition de « subsistance convenable ». Les pêcheurs autochtones ont déclaré qu’ils ont le droit de faire la pêche aux homards et les pêcheurs commerciaux sont de l’opinion que tous les pêcheurs devraient respecter les lois gouvernant la pêche. Ces lois sont imposées par le ministère des Pêches et des Océans, et par conséquent elles tombent dessous l’autorité fédérale.
Les tensions entre les pêcheurs autochtones et les pêcheurs commerciaux se sont intensifiées le mardi 13 octobre dans deux régions dans le sud-ouest. Ces deux régions étaient situées à New Edinburgh (Bas-de-la-Rivière) et à Pubnico-Ouest-le-centre. Les pêcheurs autochtones qui font partie de Sipekne’katik première nation accusent les pêcheurs commerciaux d’avoir vandalisé les propriétés des acheteurs de homards. Un autre incident s’est produit le mardi 13 octobre au vivier à homard à Pubnico-Ouest-le-centre. La GRC a répondu à un appel et a tenté de contrôler la situation. Selon un rapportage des médias provinciaux, un grand nombre de homards se sont répandus sur le sol.
Dans une lettre du 21 septembre envoyée à Bernadette Jordan, la ministre de Pêches et Océan, Danny Muise, le préfet du Conseil municipal d’Argyle a exprimé ses inquiétudes ainsi que les inquiétudes de son conseil municipal. M. Muise a constaté que les tensions élevées dans la région l’ont forcé de se prononcer sur la position du conseil municipal d’Argyle. Il a déclaré que les gouvernements, actuels et précédents, avaient failli de définir avec clarté les droits légitimes des pêcheurs autochtones. Dans cette lettre, le préfet a dit « Le problème est qu’il y a une industrie de la pêche commerciale au homard en cours, qui se produit en dehors de la saison de pêche au homard, établie avec peu ou pas de responsabilité. La préservation de cette espèce est de la plus haute importance ».
Danny Muise a fini sa lettre en demandant à la ministre de régler la crise aussitôt que possible.
Le Courrier de la Nouvelle-Écosse a rencontré Colton LeBlanc, le député d’Argyle-Barrington le vendredi 16 octobre pour discuter la crise dans le sud-ouest. Colton LeBlanc est convaincu que la situation est devenue assez tendue et il s’attend que la ministre des Pêches et Océans va rassembler tous les partenaires alentours de la même table et il souhaite que cette rencontre produise une communication effective, ce que semble avoir manqué à ce jour.
Colton LeBlanc est de l’opinion que les deux côtés de la dispute ont le droit de s’entendre dans un forum contrôlé. Colton LeBlanc a constaté que les tensions et les émotions sont tellement élevées et il suggère que la ministre Jordan se rendre au sud-ouest pour coordonner des discussions constructives. Colton LeBlanc a terminé ses commentaires en indiquant que la solution de crise se trouve dans l’autorité du ministère de Pêches et Océans.