Le conseiller du district no 1, James Goyetche, avait soulevé la question des mesures d’urgence lors de la réunion ordinaire de septembre. Il n’avait pas été impressionné par les mesures d’urgence mises en place pour venir en aide à des personnes qui ont été sans courant électrique pendant quasi une semaine, dans certains cas. Il demandait que le responsable des mesures d’urgence pour le comté soit invité à venir parler des plans d’urgence pour voir comment on pourrait faire mieux dans un futur assez rapproché.
Adam King, le nouveau coordonnateur des mesures d’urgence, et George Muise, le représentant provincial responsable de la zone du Cap-Breton, sont venus livrer l’information et répondre aux questions des conseillers. M. King, qui est entré en fonction depuis le 1er juin seulement, a voulu partager ce qu’il avait comme information, ce qu’il avait fait lors de cette dernière tempête, Dorian, et ce qui, selon lui, manquait. Et ce qui manque, c’est la mise à jour d’un plan et l’établissement d’un comité des élus qui se réunit régulièrement afin de voir à ce que le plan demeure actuel, pratique et réalisable.
L’objectif était de faire ce travail avant la prochaine grande tempête, ce qui ne s’est pas concrétisé, car dès jeudi de cette même semaine, soit deux jours après ladite réunion il y a eu une autre tempête qui a entraîné des pannes d’électricité. Heureusement ce n’était pas Dorian, et le courant a pu être rétabli assez rapidement.
M. King, le coordonnateur des mesures d’urgence, a souligné dans sa présentation l’importance pour les gens de se préparer bien avant les tempêtes, en ayant des vivres pour environ 72 heures. Il a ajouté que les gens ne peuvent s’attendre à se déplacer en plein milieu de tempête et qu’il faut du temps pour coordonner l’ouverture de centres d’accueil, en cas de besoin.
Les conseillers de Richmond se préparent donc à mettre à profit les leçons tirées de l’ouragan Dorian. La tempête du 7 septembre aura fait de sorte que les conseillers se mobilisent et voient au développement d’un plan pratique de mesures d’urgence, pour les tempêtes à venir. Une partie intégrante de ce plan devra être axée sur la communication, point qui est revenu souvent lors des discussions. Le conseiller, James Goyetche, a posé la question : « Et quand les téléphones sont en panne et que l’Internet ne fonctionne pas, faute de courant électrique, comment est-ce qu’on communique avec les gens pour les informer, les rassurer? »
La réponse ne devrait pas tarder, si les conseillers s’y mettent le plus tôt possible, ce qu’ils ont dit vouloir faire.
La deuxième présentation, celle du Cape Breton Partnership, se voulait une invitation à participer au développement d’une nouvelle stratégie de développement économique, étant donné que la dernière avait vu le jour en 2011. C’est une initiative pour l’ensemble du Cap-Breton et les points importants sont notamment faire croître la population, régler la pénurie de main-d’œuvre et les lacunes au niveau de l’infrastructure.
Les personnes intéressées à faire connaître leurs opinions peuvent aller en ligne et remplir un questionnaire à ce sujet. L’adresse est : capebretonpartnership.com/growthstrategy/