Louis LeBlanc est né à Pubnico-Ouest, le fils de feu Ambroise LeBlanc et de feu Hilda Surette. Il a épousé Léa Pothier avec qui il a eu sept enfants: Guy, Florette, Louise, Léonne, Daniel, Jeanne et Simone. L’épouse de M. LeBlanc est décédée, il y a quelques années.
Dans sa jeunesse, Louis LeBlanc a travaillé dans l’industrie du homard à Pictou, puis il a trouvé un emploi dans un entrepôt dans la vallée d’Annapolis. Il est revenu dans sa région et il a fait la pêche aux pétoncles pendant trois ans ainsi que la pêche de l’espadon. Enfin il a travaillé comme menuisier dans un atelier de construction de bateaux. Il a donc exercé ce métier de constructeur de bateaux pour l’entreprise de Camille d’Eon pendant 45 ans. Il s’est retiré en 1998 à l’âge de 64 ans. Pour s’occuper à la retraite, il entreprend de petits projets de charpente, et il est aussi artiste à ses heures.
Un de ses amis, Glenn Diggdon lui a demandé une faveur. Glenn Diggdon porte plusieurs chapeaux. Il est actuellement conseiller municipal de Pubnico-Ouest et est également directeur de funérailles pour le salon funéraire de Pubnico-Ouest et un ancien ambulancier de la région. Glenn Diggdon a donc demandé à Louis LeBlanc s’il pouvait reproduire une pierre tombale ou plutôt un monument danslecimetièrederrièrel’église Saint-Pierre à Pubnico-Ouest. Il s’agissait de faire une réplique exacte d’un monument tombé dans le cimetière et qui était en train de pourrir et dans un grand état de délabrement. Il fallait que la stèle ou le monument soit fabriqué avec du bois d’épinette. À force de temps et de patience, Louis LeBlanc a réussi à reproduire une tombe mesurant trois pieds et demi de hauteur sur 22 pouces en largeur. Il a inscrit sur le monument l’information suivante : Lillian A. L. Amiro; morte le 24 sept 1897; âgée de 22 ans + 2 mois; RIP. M. LeBlanc dit avoir entrepris ce projet à temps partiel à cause du défi de reproduire une tombe identique à l’originale. Une fois qu’il a eu fini son projet, il a appliqué quatre couches de peinture à la tombe. Dans la réalisation de ce projet, il a utilisé deux outils principaux : une machine à scier et une toupie. Louis LeBlanc a utilisé une peinture noire pour accentuer le texte sur la pierre tombale.
M. LeBlanc, rencontré à sa résidence à Pubnico-Ouest, mentionne qu’en 1897, à l’époque de ce décès, plusieurs personnes de la paroisse auraient pu entreprendre un tel projet. Selon lui, les artisans de l’époque, de la fin du XIXe siècle, n’avaient pas les outils qui sont disponibles aujourd’hui. Glenn Diggdon, a pour sa part déclaré qu’il va monter ce monument sur des supports métalliques pour ne pas qu’il touche la terre, et pour ainsi l’empêcher de pourrir.