Il a découvert les bonbons de chocolats et a décidé de s’essayer à leur fabrication.
«J’ai commencé à en faire. Puis moi je suis le genre de personne que quand je fais quelque chose, je veux voir si je peux vraiment aller au maximum de mes capacités. Puis j’ai vraiment aimé ça. J’aime le processus d’exprimer ma créativité avec l’art et les couleurs», explique Guillaume.
Guillaume a appris son métier tout seul, à l’aide d’informations qu’il trouvait en ligne ainsi que par essais et erreurs. Et il y a travaillé dur. En fait, il a fait du chocolat presque tous les jours pendant trois ans avant de commencer à vendre son produit.
Au début, il travaillait à temps partiel et consacrait le reste de son temps à ses chocolats. Puis, plus tard, il a décidé d’essayer de faire de son entreprise une activité à plein temps. C’est alors qu’il a commencé à vendre dans les marchés locaux, sur la Rive Sud et à Halifax.
Il a fait le circuit des marchés pendant deux ans. Puis, à l’automne dernier, parce que ses clients le lui demandaient, il a ouvert un petit magasin à son studio à Blue Rocks, un petit village à quelques minutes de Lunenburg.
«J’étais beaucoup sur la route avec les marchés ces dernières années. C’est correct, parce que ce sont les marchés qui ont fait connaître mon produit. Mais à un moment donné ça m’empêchait de créer un peu plus, je trouvais. Ça fait que la shop me permet d’être plus présent ici, d’être plus créatif», souligne Guillaume, qui aime bien expérimenter avec les différentes techniques, textures, saveurs et couleurs.
Bien qu’il ait ouvert un magasin, il n’a pas l’intention de poursuivre l’expansion de son entreprise dans un avenir proche. Il aime bien être «comme un petit trésor» que les gens viennent trouver, et il veut pouvoir conserver son style de vie actuel.
«Ça va toujours rester petit», déclare Guillaume, en précisant qu’il ne fait pas ce qu’il fait pour l’argent. Pour lui, l’important c’est de maintenir un produit de qualité, fait à la main, et de faire connaître aux consommateurs qu’il existe d’autres chocolats à choisir que ceux qu’on trouve à l’épicerie.
«C’est tellement meilleur, dit-il. Et plus de monde le sait, le mieux que c’est.»