le Vendredi 14 février 2025
le Mercredi 18 Décembre 2024 7:00 Rubrique - L'impact des gens d'ici

Un coup d’œil sur les sapins de Noël… et leur impact économique

La préparation de sapins de Noël pour la distribution (année inconnue).  — PHOTO : Nova Scotia Archives Photographic Collection
La préparation de sapins de Noël pour la distribution (année inconnue).
PHOTO : Nova Scotia Archives Photographic Collection
Avec la période des fêtes qui approche à grands pas, nous avons pensé présenter quelque chose d’un peu différent cette semaine. Nous nous penchons donc sur une industrie particulière à cette période de l’année: celle des sapins de Noël.
Un coup d’œil sur les sapins de Noël… et leur impact économique
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Il n’est peut-être pas si surprenant d’apprendre que l’industrie des sapins de Noël est assez importante en Nouvelle-Écosse. Selon Financement agricole Canada, la Nouvelle-Écosse est le quatrième producteur d’arbres de Noël du pays, derrière l’Ontario, la Colombie-Britannique et le Québec. En fait, il y a environ 39 000 acres de ces arbres dans la province.

Le climat hivernal humide de la province est idéal pour la culture des sapins baumiers, un type d’arbre qui est reconnu pour son feuillage luxuriant, son arôme parfumé et sa faible perte d’aiguilles. En fait, il pousse si bien ici que la Nouvelle-Écosse est le plus grand producteur de sapins baumiers au monde, et que le comté de Lunenburg est considéré comme la capitale mondiale des sapins baumiers de Noël.

L’industrie des sapins de Noël en Nouvelle-Écosse est durable, vu que les arbres poussent naturellement par graines et sont renouvelables, réutilisables, et biodégradables. De plus, comme ils se régénèrent naturellement et ne sont jamais coupés à blanc, cette industrie ne contribue pas à la déforestation massive.

Choisir d’acheter un vrai arbre, au lieu d’un faux, est une décision qui soutient non seulement l’environnement, mais aussi l’économie locale. Un sapin de Noël acheté en Nouvelle-Écosse n’a jamais parcouru plus de quelques centaines de kilomètres, au maximum.

Et, bien sûr, des sapins sont vendus ailleurs au Canada ainsi qu’à l’étranger, notamment aux États-Unis. 

La pratique de l’exportation d’arbres de Noël de la province semble avoir commencé il y a un peu plus de 100 ans, vers 1922. Ce qui n’était au départ que quelques chargements d’arbres a pris de l’ampleur, et la quantité n’a fait qu’augmenter au fil des ans. 

Le transport, qui s’est longtemps fait par train, se fait maintenant par camion. Des conteneurs sont également envoyés par bateau vers des destinations plus au sud, comme les Caraïbes. 

Aujourd’hui, à peu près un million d’arbres sont exportés de la Nouvelle-Écosse chaque année.

Selon le Christmas Tree Council of Nova Scotia, plus de 4 000 personnes sont employées à temps partiel et à temps plein grâce à cette industrie. En fait, quelque 1 100 familles néoécossaises en dépendent pour tout ou pour une partie de leurs revenus.

À l’échelle provinciale, les retombées économiques de l’industrie des arbres de Noël se chiffrent à environ 52 millions de dollars annuellement – un bon montant pour un produit qui n’est vendu que quelques semaines par an!