En fait, Bernadette a voulu lancer une petite entreprise pour compléter le revenu de son emploi régulier. Ayant été très malade quand elle était plus jeune, elle a pris un retard financier. Elle souhaitait rattraper ce retard, avec un travail qu’elle pouvait faire elle-même.
Elle s’est donc tournée vers quelque chose qu’elle connaissait: l’industrie de la pêche.
C’est ainsi que, lorsqu’elle a eu son idée d’entreprise, elle a contacté ses amis de Pubnico, qui ont aidé à la mettre en contact avec son premier fournisseur.
«Au début, pendant le premier mois, nous prenions des commandes et les livrions de l’arrière de notre voiture. Puis, au bout d’un mois, c’était trop, et nous avons commencé à vendre dans un bac à l’arrière de notre camion. Huit mois plus tard, nous avons acheté une remorque fermée. Nous y vendons nos produits depuis», explique Bernadette.
Aujourd’hui, The Fish Lady vend plus de 20 produits à six emplacements différents, selon un horaire de rotation: Porters Lake, Cole Harbour, Dartmouth, Sackville, Brookfield et Musquodoboit Harbour. Elle a non seulement des fournisseurs de différentes régions de la Nouvelle-Écosse, mais aussi des quatre provinces atlantiques.
Bernadette se dit satisfaite du modèle actuel de son entreprise. Elle et son mari travaillent très fort, mais ils trouvent le travail gratifiant et aiment bien travailler avec le public.
Ils voient toujours de nouveaux visages, mais ils ont aussi une solide base de clients fidèles, des clients qui sont avec eux depuis le début. «C’est un groupe formidable», déclare Bernadette.
En fait, c’est travailler avec le public qui lui apporte la plus grande satisfaction. «Cela me réjouit de voir les gens qui sont ici et qui sont heureux et enthousiastes, ajoute-t-elle. J’aime cela.»
Bernadette aime tellement son travail qu’elle souhaite, comme projet de retraite, de transformer son entreprise à temps partiel en une entreprise à temps plein. C’est une décision importante à prendre, mais elle la prendra bien le moment venu, et verra où cela la mènera.