Caractéristiques principales d’un terreau
De manière générale, un terreau doit avoir la capacité à retenir l’eau pour ramollir l’enveloppe qui entoure la graine et faire démarrer la germination.
Ensuite, le terreau doit être assez fin pour faciliter le drainage et éviter le pourrissement des racines. Les jeunes racines vont pouvoir se développer dans cette terre légère et drainante.
Enfin, le terreau doit être composé d’engrais NPK (azote, phosphore, potassium), qui sont favorables au développement des plantules. La mention utilisable en agriculture biologique vous garantit qu’il n’y a pas d’engrais chimiques à l’intérieur.
S’il y a des morceaux épais ou du bois dans votre terreau, c’est que le compostage ne s’est pas fait correctement.
Pastilles et terreau spécial semis
Les pastilles de coco sont de bons supports pour faire démarrer les semis. Ce n’est pas un produit local, évidemment. Mais l’avantage est son abondance, là où c’est produit.
L’alternative peut être des fibres d’écorce de pin, qui est un produit local. La fibre a une granulométrie plus petite que les pépites d’écorce pin, qui serviront pour les plates-bandes.
Il existe différents types de terreaux biologiques pour les semis. Comparé à un terreau universel, le terreau spécial semis comprend tout ce dont la semence a besoin pour croître sans risque de développer des maladies.
Informations avec le logo Veriflora sur un sachet de terreau.
Cependant, il faut regarder dans la composition du terreau, l’absence de tourbe, de terre noire ou sphaigne.
Ce genre de terreau se compose souvent de perlite et de vermiculite, qui retiennent l’eau et permettent l’aération du sol, mais qui sont très énergivores à fabriquer.
Si vous ne trouvez pas de terreau sans tourbe, choisissez celui des producteurs certifiés par le programme VeriFlora, car ils s’engagent à exploiter durablement les tourbières.
Impact environnemental et alternative à la tourbe
La tourbe, la terre noire ou la sphaigne sont des matières organiques issues des tourbières. La formation d’une tourbière est très lente et prend des milliers d’années.
L’écosystème des tourbières est unique et est menacé par sa surexploitation. Le Canada est le principal extracteur de tourbe à des fins horticoles. En attendant une chronique spéciale tourbe, je vous invite à regarder celui consacré aux milieux humides.
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Une première alternative à la tourbe est le biochar, qui est un amendement fabriqué à partir de résidus de scieries broyés, séchés et carbonisés par pyrolyse. Il existe plusieurs fabricants en Nouvelle-Écosse et un peu partout au Canada. Le biochar retient l’humidité et les nutriments dans le sol et augmente la qualité des sols.
Faire soi-même son propre mélange
L’autre alternative écologique à la tourbe est le terreau maison ! Le substrat doit présenter différentes particules pour permettre à l’air et à l’eau de circuler. Un tel mélange ne se tassera pas dès les premiers arrosages ou s’il est gorgé d’eau.
Le substrat doit être fin pour permettre aux toutes premières racines de se développer puis aux plantules d’émerger. Si le substrat est dense ou s’il comprend de gros morceaux, les semences auront de la difficulté à sortir de terre.
Un mélange intéressant est composé de 40 % de terre de jardin, 20 % de sable et 40 % de compost de déchets verts. Le tout doit être tamisé pour obtenir un mélange fin et homogène.
Maintenant, à vous de jouer dans la préparation de votre mélange ou de l’achat conscient de votre terreau !
