À la rencontre de l’élève Halana Bernard

Qu’est-ce que tu aimes le plus dans ton école ? 

Que les enseignantes sont vraiment gentilles et qu’elles font souvent des activités pour nous aider à apprendre. Mon enseignante a fait une pièce de théâtre pour apprendre sur le gouvernement. 

Quelle est ta matière préférée à l’école ? 

Le français. J’aime [écrire] des poèmes. Et aussi l’art parce que j’aime faire des projets. 

Quelles sont les activités organisées par l’école que tu préfères ?

Le club d’art. On fait des dessins et des peintures. 

Qu’est-ce qui te passionne dans la vie ? 

J’aime faire de l’origami. [J’en fais] depuis que j’ai sept ans. 

Quel est ton métier de rêve ? 

Devenir vétérinaire parce que j’aime beaucoup les animaux et je veux sauver leur vie.

À la rencontre l’enseignante Lise Anderson-Hatcher

Pour l’année scolaire 2023-2024, Lise Anderson-Hatcher est responsable de l’intervention préventive en lecture-écriture (IPLÉ). Elle travaille aussi avec les élèves en difficulté de la 1re et 2e année pour les aider à améliorer leurs compétences en lecture et en écriture. 

« Je vois l’enseignement comme des relations avec les enfants, aider les enfants », dit Mme Anderson-Hatcher, qui adore les regarder grandir, s’épanouir et « voir les lumières qui s’allument ». Sa plus grande réussite, c’est de voir la joie des enfants qui peuvent finalement prendre un livre et le lire de a à z.

Avant de commencer son travail au CSAP, elle a œuvré dans un conseil scolaire anglophone (HRC) en tant qu’enseignante en immersion française. Même si ses cours étaient en français, le reste de la journée scolaire se déroulait surtout en anglais. Et on dirait qu’il y avait un fossé entre elle et les autres enseignants, à cause de la langue. 

S’ennuyant de parler le français au quotidien, elle a décidé d’aller du côté du CSAP. Après avoir changé de conseil, elle s’est sentie comme si l’atmosphère de sa nouvelle école était plus positive et qu’il y avait un sens de communauté chaleureux. « J’ai jamais eu cette expérience-là avant », confie-t-elle. 

Mme Anderson-Hatcher est au CSAP depuis sept ans. Elle est fière de pouvoir faire vivre la langue française et de faire comprendre l’importance de la communauté scolaire de l’École des Beaux-Marais. « À Chezzetcook, c’est les grands-parents, c’est eux autres. C’est la communauté qui a demandé pour cette école. »

Particularité de l’école :

En 2011, l’École des Beaux-Marais a accueilli sa première classe de maternelle avec seulement 12 élèves. Nous voilà maintenant 12 ans plus tard, l’école accueille 245 élèves de Grandir en français à la 8e année. 

La communauté de Chezzetcook est l’une des plus vieilles communautés acadiennes de la province et, grâce à l’ajout d’une école, nous avons vu une renaissance de cette communauté, qui était en voie de disparition. 

La persévérance d’un groupe de grands-parents et de parents de la communauté nous démontre qu’un rêve peut devenir une réalité. La culture acadienne et francophone est maintenant plus présente dans la communauté et, pour cela, on les remercie. Ensemble et avec l’appui du gouvernement, nous avons maintenant une communauté acadienne rayonnante, plutôt qu’une génération qui a perdu sa culture.

En juin 2023, Tim Houston, premier ministre de la Nouvelle-Écosse, a annoncé le remplacement de l’École des Beaux-Marais. La nouvelle école accueillera des élèves du programme de la prématernelle de la Nouvelle-Écosse – Grandir en français – à la 8e année. 

La prochaine étape consiste à choisir un site pour la nouvelle école. Le CSAP travaillera de près avec le ministère de l’Éducation et du Développement de la petite enfance afin de suivre la procédure de sélection du site décrite dans le règlement du gouverneur en conseil relatif à la loi sur l’éducation, en examinant d’abord le site de l’école existante. 

L’ouverture de l’école est prévue pour septembre 2027.