le Mardi 10 décembre 2024
le Jeudi 17 août 2023 7:00 Nos communautés - Clare

Amy Paradis, une passionnée des activités communautaires

Amy Paradis — PHOTOS - Jean Junior Nazaire Joinville
Amy Paradis
PHOTOS - Jean Junior Nazaire Joinville
À un moment donné, Amy Paradis était connue comme un loup blanc en Nouvelle-Écosse, particulièrement en Clare, en raison du fait qu’elle était très impliquée dans les activités communautaires de la Municipalité. Elle était aussi connue pour sa passion pour les arts, que ce soit la musique, l'écriture, le dessin et la peinture. Qu’est-ce qu’elle fait maintenant comme activité ?
Amy Paradis, une passionnée des activités communautaires
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L’ancienne agente de communication de la Municipalité de Clare a accepté d’accorder une entrevue avec le Courrier. Elle nous a parlé non seulement de son arrivée en Clare et de son implication dans la Municipalité, mais aussi de ses activités actuelles. 

Originaire du Québec, Amy Paradis est en Clare avec sa famille depuis sept ans. Après avoir passé seulement deux semaines de vacances à la Baie, elle a décidé d’y rester de manière permanente. « J’ai vendu ma maison, qui se situait à Lorraine, au nord de Montréal, afin de m’installer ici, en Clare, en 2016 », a-t-elle précisé. 

Mère de deux garçons, qui sont maintenant adolescents, Amy a avoué qu’elle a réussi à avoir une belle vie à Montréal, mais c’est beaucoup plus riche en Clare au regard de sa passion qui est de travailler dans et pour la communauté. « Ici, en Clare, on connaît nos voisins, et le fait que nos actions dans la communauté ont un grand impact, c’est énorme pour moi, souligne-t-elle. À Montréal, même quand on fait les actions communautaires, elles n’ont pas de grands impacts, car non seulement c’est une grande ville, mais aussi on ne sait pas où l’on devrait commencer non plus. » 

Elle a eu un passage exemplaire dans la Municipalité de Clare comme agente de communication. « J’ai commencé à la Municipalité de Clare en 2018, raconte-t-elle. C’est là où j’ai eu vraiment la chance de m’impliquer dans la communauté parce que ça faisait partie de mon boulot. Mon rôle pendant environ cinq ans, c’était de promouvoir tout ce qui se passe à la communauté. »

La native du Québec n’a pas caché son amour pour le travail qu’elle effectuait à la Municipalité. « J’ai quitté la municipalité avec beaucoup d’amour pour ma profession puis avec beaucoup de respect pour mes collègues, déclare-t-elle. C’était un départ amical. »

Si à cause de ce travail, elle n’avait pas trop de temps pour se consacrer à sa famille, elle a toutefois avoué qu’il lui a été très bénéfique et a marqué sa vie professionnelle. 

Amy a une passion démesurée pour les travaux communautaires. Même après avoir quitté le poste à la Municipalité, elle se donne encore corps et âme dans des activités. « Actuellement comme bénévole, je participe dans nombre d’activités, mentionne l’ancienne agente de communication. Je suis membre de la Radio CIFA et du Conseil des arts de la Baie. Je collabore aussi avec Clare Share Fridge Communautaire. Puis, je ferai du bénévolat pour le Grand Fondo Baie Sainte-Marie en septembre prochain. »

À force de s’impliquer dans la communauté, Amy se développe des liens forts avec l’Acadie. « En fait, dans mon historique familial, j’ai des racines en Acadie, mais ce ne sont pas des Acadiens de souche, a-t-elle précisé. Depuis deux ans, je pose mon drapeau acadien à la maison pendant l’été. Je me sens plus à l’aise à le faire parce que je m’identifie de plus en plus comme une Acadienne. »

Cet attachement avec la communauté acadienne est totalement différent que ce qu’elle ressentait au Québec, précise-t-elle. « Le fait de porter un drapeau au Québec est très politique. Je n’avais pas cette habitude au Québec. » 

Afin de clore l’entrevue, Le Courrier a demandé à Amy Paradis de donner trois activités auxquelles elle a été impliquée et qui l’ont le plus marquée. Elle n’a pas caché ses mots. « D’abord, la collecte de dons à Noël, dévoile-t-elle. J’espère que ça va continuer même si je ne suis plus à la Municipalité. Ensuite, les processus de notre demande pour l’organisation du CMA en 2024. J’en étais très impliquée. Enfin, le support accordé aux nouveaux arrivants dans la communauté. »

Amy Paradis fait partie du comité de candidature des municipalités de Clare et Argyle, organisatrices du prochain Congrès mondial acadien.