Pendant leur séjour, et notamment lors des derniers jours de leur vie, la compassion et le bien-être pour nos parents ont été démontrés à un niveau hors pair. Tenir leurs mains, leur parler même qu’ils ne pouvaient répondre, et le baiser sur la joue avant de laisser à la fin du quart sont des gestes d’affection que nous témoignés à maintes reprises. On aurait cru que les membres du personnel soignaient leurs propres parents. Nous ne savons guère si les qualités d’empathie qui sont attribuées aux Acadiens en sont la cause, ou s’il s’agit d’un entraînement particulier, le fait demeure que la famille est profondément touchée par le niveau des soins accordés.
Et les soucis n’étaient pas uniquement dirigés vers nos parents. Nous les avons veillés pendant plusieurs jours et, lors de ce temps, le personnel s’est toujours mis à notre service. De l’eau glacée, le café, des friandises, et des repas entiers nous furent fournis régulièrement, et ce sans en faire la demande.
De nos jours, nous avons parfois un penchant quasi automatique pour critiquer l’état des choses, mais rarement sommes-nous sitôt inclinés à remercier quelqu’un pour ce qui est bien fait. C’est notre désir de renverser cette tendance en voulant féliciter et ardemment reconnaître ces bonnes Samaritaines du « Bord d’en Bas » de la Villa acadienne pour tout ce qui a été fait pour le mieux-être de nos parents.
Veuillez agréer, monsieur le rédacteur, l’expression de nos meilleurs sentiments.
La famille de Leonard et Rose-Marie Surette.