Dans les jours qui ont suivi le 11 mars 2021, plusieurs pays d’Europe ont suspendu l’utilisation du vaccin d’AstraZeneca, à la suite de cas suspects de thromboses chez des personnes ayant reçu une injection. La thrombose, ce sont des caillots sanguins qui bloquent la circulation du sang dans les veines, et dans les cas les plus graves, on peut en mourir. Mais il n’y a eu qu’une trentaine de cas pour des millions de doses distribuées dans ces pays, comme le rappelle l’a rappelé médecin hygiéniste en chef de l’Île-du-Prince-Édouard, Heather Morrison.
Moins de 0,01 % d’effets indésirables graves signalés
Autrement dit, ces cas très rares ne sont pas plus nombreux que ceux enregistrés dans la population en général. Et rien ne prouve, à l’heure actuelle, que le vaccin ait causé ces caillots. Des études sont en cours pour comprendre si ces personnes auraient de toute façon eu ce problème, avec ou sans vaccin.
En date du 12 mars, sur plus de 2,8 millions de doses administrées au Canada, il y a 2 209 rapports d’effets secondaires, dont 1 922 sans gravité (douleur ou rougeur ou chaleur au point d’injection, démangeaisons ou mal de tête, entre autres).
Il y a 287 cas considérés comme graves, c’est-à-dire qu’ils présentent un risque pour la santé ou la vie de la personne. Ces cas graves représentent 0,01 % du total des injections seulement*. « Le risque lié au vaccin est inférieur à celui d’attraper la COVID-19», insiste Heather Morrison.
En France, la vaccination avec AstraZeneca a repris après quelques jours, suite au feu vert des autorités de santé nationale et européenne.