Pam DeViller a complété ses études élémentaires à l’ancienne École Buttes-Amirault. Par la suite, elle s’est inscrite à l’École Sainte-Anne-du-Ruisseau d’où elle a obtenu son certificat de fin d’études secondaires en 1988. À l’automne 1988, elle a commencé ses études postsecondaires à l’Université Saint Mary’s à Halifax, d’où elle a obtenu un baccalauréat ès arts avec concentration en français et psychologie en 1992. L’année suivante, elle a obtenu un baccalauréat en éducation avec concentration en enseignement du français au secondaire. En 2005, Pam DeViller a obtenu une première maîtrise en éducation de l’Université Mount Saint Vincent avec concentration en éducation spéciale. En 2013, elle a complété une deuxième maîtrise en administration scolaire de l’Université Acadia. Elle vient de terminer une formation de l’Industrial Leadership Academy, une section du Nova Scotia Education Leadership Consortium. Elle détient un brevet d’enseignement TC8, soit la plus haute certification dans les écoles publiques de la Nouvelle-Écosse.
Pam DeViller a commencé sa carrière en éducation en 1993 avec le Collège de l’Acadie à Tusket. Elle y a occupé les postes suivants : facilitatrice et chef des services aux élèves. Elle a travaillé à cette institution jusqu’en 2002. Elle a ensuite accepté un contrat avec le Tri-County Regional School Board pour lequel elle a travaillé jusqu’en 2013. Elle y a occupé les postes d’enseignante en immersion, de conseillère pédagogique avec responsabilité en technologie fonctionnelle, de directrice adjointe, maternelle à la 12e année à l’École Drumlin à Argyle. En 2013, elle a accepté un poste de directrice à l’École Belleville.
Lors d’une entrevue avec Pam DeViller le mardi 27 août, celle-ci nous a fait part de ses objectifs pour la prochaine année. Elle veut en premier lieu bâtir la communauté scolaire. Elle constate que beaucoup de belles choses se sont déroulées à l’ESPB et elle s’attend que toutes les familles vont faire partie de la grande famille scolaire communautaire. Elle s’attend aussi de créer des liens à l’intérieur de sa nouvelle école, c’est-à-dire entre la direction, le personnel, les élèves et les familles. Pam DeViller veut aussi susciter une grande fierté acadienne chez les jeunes. Elle veut que les jeunes se sentent à l’aise de parler en français et elle souhaite que la langue française devienne naturelle pour nos jeunes.
Pour ce qui est des défis associés à ce nouvel emploi, Pam DeViller prévoit apporter des changements à l’intérieur de l’école même si elle sait que le changement est souvent difficile. Elle et son équipe ont travaillé à un code vestimentaire qu’ils veulent présenter aux élèves dès la rentrée des classes en septembre. Pam DeViller a soulevé toute la question de l’insécurité linguistique chez nos jeunes et nos jeunes familles. Elle a parlé de l’importance de se sentir à l’aise en s’exprimant en français. Elle constate que ce défi est réel et elle s’attend de travailler fort à ce dossier.