le Lundi 17 février 2025
le Mercredi 3 avril 2024 9:00 Communautaire

Un programme d’échange se développe entre l’Université Sainte-Anne et l’Université catholique de l’Ouest

La professeure Patrizia Cavalli.  — PHOTOS : Nazaire Joinville
La professeure Patrizia Cavalli.
PHOTOS : Nazaire Joinville
Depuis quelques années, les étudiantes et étudiants au Canada peuvent bénéficier d’une procédure simplifiée pour voyager, étudier ou travailler en France. Il en est de même pour ceux et celles de la France souhaitant venir au Canada. Grâce à cet accord franco-canadien relatif à la mobilité des jeunes, l’Université Sainte-Anne et l’Université catholique de l’Ouest trouvent un accord au profit de leurs étudiantes et étudiants.
Un programme d’échange se développe entre l’Université Sainte-Anne et l’Université catholique de l’Ouest
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D’emblée, l’Université catholique de l’Ouest (UCO) est un établissement d’enseignement supérieur fondé en 1875 à Angers, une commune de l’ouest de la France. Aujourd’hui, avec plus de 13 000 étudiantes et étudiants venant de plus de 100 pays et réparti(e)s sur neuf campus, l’UCO est une université accueillante en France. 

«J’ai été recruté par l’Université catholique de l’Ouest, où je travaille actuellement depuis presque 18 ans, souligne Patrizia Cavalli, représentante de l’UCO, qui était en visite à l’Université Sainte-Anne (USA). Je travaille dans la faculté de droit, d’économie et de gestion. Je suis responsable de la 3e année d’économie et gestion, précisément au campus d’UCO de Guingamp.»

Contrairement à Mme Cavalli, qui est de nationalité italienne, le représentant Nicolas Thépot est Français. «Je suis responsable de formation à l’UCO depuis 1996, donc je m’occupe d’une première année et d’une 2e année de licence, souligne le natif de la ville de Nantes.  J’accompagne les étudiants dans leur parcours d’études dans la recherche de stage et je dispense un cours d’économie en première année et un cours d’économie en 2e année.»

Après avoir déjà eu des échanges avec plusieurs universités canadiennes, dont l’Université de Sherbrooke et l’Université du Québec à Trois-Rivières, l’UCO souhaite vivement collaborer étroitement avec l’USA. Selon M. Thépot, avec ce programme, les étudiants de Sainte-Anne découvriront «d’autres systèmes d’éducation, d’autres systèmes d’évaluation et d’autres systèmes de formation, et qu’ils s’ouvrent aussi au monde et à d’autres établissements».

Le professeur Nicolas Thépot.

Il convient de souligner que l’UCO avait déjà une étudiante qui a passé un semestre à Sainte-Anne. Il s’agit de Aziliz Collobert. 

D’après M. Thépot et Mme Cavalli, si l’étudiante a exprimé ses doutes et nombre d’interrogations avant son départ, elle a toutefois exprimé sa très grande satisfaction à l’issue de cette mobilité internationale. «Nous souhaitons non seulement envoyer d’autres étudiants à Sainte-Anne, mais aussi nous espérons que les étudiants de Sainte-Anne viennent aussi à l’UCO», déclare la responsable de la 3e année d’économie et de gestion à l’UCO. 

Par ailleurs, en plus des étudiantes et des étudiants, le programme d’échange concerne aussi les professeur(e)s ainsi que le personnel administratif. «Nous souhaitons que des professeurs de Sainte-Anne puissent offrir des conférences à nos étudiants et les professeurs de l’UCO peuvent le faire aussi grâce aux outils de la technologie», annonce M. Thépot. 

Les représentant(e)s de l’UCO croient dur comme fer que les étudiant(e)s de Sainte-Anne, une fois arrivé(e)s dans leur espace universitaire, s’adapteront facilement. «Guingamp est assez paisible comme ici, mentionne le professeur d’économie. C’est presque la même structure d’ici avec de petits effectifs. Les étudiants et les professeurs se connaissent très bien.»

Il n’y a pas que les responsables de l’UCO qui croient que ce programme est bénéfique pour les étudiantes et étudiants et, du même coup, souhaitent que cette collaboration entre les deux universités perdure. Yalla Sangaré, professeur à l’USA, souligne que cette collaboration «est un premier pas, mais un pas important dans la bonne direction». 

Selon le directeur du département des sciences administratives, Sainte-Anne vise des partenariats en recherche et la mobilité des professeurs tant à moyen terme qu’à long terme

À l’instar de l’USA, qui compte plusieurs campus dans la province de la  Nouvelle-Écosse, les milliers d’étudiantes et étudiants de l’UCO sont réparti(e)s sur neuf campus dans les régions françaises qui suivent : AngersArradonGuingampBrestLavalNantesPapeeteSaint-Denis (sur l’île de la Réunion) et Niort.

Selon Mme Cavalli, Sainte-Anne a un espace attrayant, que ses étudiants peuvent bien aimer. «Il n’y a pas que les citoyens canadiens qui peuvent bénéficier de ce programme, souligne la responsable pédagogique, les étudiants étrangers peuvent venir aussi à l’UCO.» 

La passionnée pour le marketing croit que ce programme d’échange sera bénéfique pour les deux universités. «C’est le début d’une grande collaboration», conclut-elle.