Il était exactement 15 h lorsque Martine Béland, maitresse de cérémonie de cette réouverture, a prononcé les premiers mots, en présence d’une foule moyenne formée, entre autres, de professeur-e-s, de responsables, d’étudiant-e-s, d’ancien-ne-s employé-e-s, de gens de la communauté, mais aussi et surtout d’autorités provinciales.
La vice-rectrice à l’enseignement et à la recherche de l’Université Sainte-Anne (USA) a profité de ce moment pour saluer la présence de différentes personnalités importantes dans la salle, notamment Gérald Boudreau et Clint Bruce, deux anciens directeurs du centre, Matthias Duc, actuel directeur, Jules Chiasson et Denise Desautels, respectivement directeur général et présidente de la Fédération acadienne de la Nouvelle-Écosse, Allister Surette, recteur et vice-chancelier de l’USA et surtout Arthur J. LeBlanc, lieutenant-gouverneur de la Nouvelle-Écosse, accompagné de sa femme Pasty LeBlanc.
Vient ensuite le discours du lieutenant-gouverneur de la Nouvelle-Écosse, l’invité d’honneur de la cérémonie. En rappelant son origine acadienne, d’une part, et l’importance du centre pour la sauvegarde des archives des Acadiennes et Acadiens de la Nouvelle-Écosse, d’autre part, le natif de Cap-Breton a considéré cette cérémonie comme spéciale et, du même coup, historique.
M. Surette a aussi placé ses mots lors de cette cérémonie. Celui qui détient le poste de président du comité du Congrès mondial acadien 2024 a profité de son discours pour donner les missions du centre.
À noter qu’à l’intérieur de ce centre, il y a une collection d’archives et une base de données généalogique des familles acadiennes de la Baie Sainte-Marie.
Dans son intervention, le natif de Pubnico-Ouest en a profité pour faire passer le message de Colton LeBlanc, ministre des Affaires acadiennes et de la Francophonie, qui, indépendamment de sa volonté, a brillé par son absence.
La série de discours a pris fin avec M. Duc, qui, selon Mme Béland, est une perle rare arrivée à Sainte-Anne depuis l’Ouest canadien.
Dans son discours concis, mais riche en contenu, le directeur du Centre acadien (CA) souligne que cette réouverture marque le début d’un nouveau chapitre dans l’histoire du centre.
Si M. Surette et Mme Béland n’ont pas caché leur pleine satisfaction du travail de M. Duc depuis son arrivée à la direction du centre en décembre 2022, quant au spécialiste en sciences de l’information, il croit non seulement qu’il lui reste beaucoup à faire, mais il lui faut aussi toute forme d’aide. « Ne nous y trompons pas, la tâche est aussi immense que le potentiel, précise-t-il. Le Centre aura besoin de tous pour prospérer, qu’il s’agisse, notamment, du soutien financier des autorités compétentes, du soutien de membres de la communauté acadienne pour améliorer la base de données généalogiques, du soutien de la communauté de l’Université Sainte-Anne pour faciliter de nouvelles réalisations. »
La seconde partie de la réouverture était un service du vin d’honneur à la rotonde, au CA même. C’était un moment de retrouvailles, de causeries et de prises de photos. Les invités d’honneur et le public invité pouvaient quitter à leur guise.
La réouverture du CA est possible grâce à l’appui financier du ministère des Communautés, de la Culture, du Tourisme et du Patrimoine de la Nouvelle-Écosse.
De plus, un financement fédéral a permis à la direction du CA de recruter en automne 2023 quatre étudiantes et étudiants de l’USA afin de soutenir le directeur dans les chantiers.