La vidéo résume les activités réalisées par l’auteure de la vallée d’Annapolis au cours des dernières semaines, soit marcher et nettoyer la planète – en plus d’écrire. Elle y explique qu’au cours des dernières semaines, elle a parcouru plus de 300 km à pied et qu’elle a ramassé plus de 27 grands sacs bleus de cannettes et bouteilles, qu’elle apportera au centre de recyclage dès que ce sera possible.
« Je marche chaque jour, et certains conducteurs me donnent des thumbs up », dit- elle fièrement. Elle déplore que beaucoup de gens jettent encore des bouteilles ou des cannettes dans la nature.
En partageant sa vidéo, l’écrivaine souligne les côtés positifs de cette période, que certains trouvent difficile. Exercice, appréciation de ce qui l’entoure, et surtout nettoyage de la nature.
Ce partage nous rappelle que tout confinement – dans un endroit plus isolé, où on peut marcher à l’extérieur, ou dans un endroit plus urbain, où on doit rester chez soi – est une occasion de réfléchir à notre façon d’agir et de consommer. C’est un très bon moment pour adopter de meilleures habitudes pour nous- mêmes, notre communauté, notre environnement, et pour changer nos habitudes de consommation; puisque nos habitudes sont toutes chamboulées de toute manière!
C’est peut-être grâce à cette pandémie que pour la première fois depuis que nous le calculons, le jour du dépassement arrivera plus tard que l’année dernière. Rappelons que le jour du dépassement est le jour où nous avons consommé plus que ce que la Terre peut produire en une année. Après cette journée, nous utilisons des ressources « en réserve » (un peu comme si ce jour-là, notre compte chèque était vide et qu’il fallait puiser dans notre compte d’épargnes – tant qu’il n’est pas vide. Bien sûr, on ne peut pas faire d’emprunt, parce que la banque de la Terre ne permet pas d’emprunt). En 2019, ce jour était tombé le 29 juillet. Cette année, il est possible que celui-ci arrive plus tard, grâce aux vols d’avion annulés, aux croisières annulées, aux déplacements en voiture reportés, et à la consommation diminuée, notamment.
Les habitudes écologiques individuelles peuvent également avoir leurs avantages personnels; Martine L. Jacquot nous le signale, et elle a bien hâte d’apporter ses 27 sacs de bouteilles au recyclage. D’ici là, elle risque de remplir encore d’autres sacs…!