Le choix de Wolfville pour accueillir le festival cette année était formidable, tous les lieux étaient proches l’un de l’autre et une liste impressionnante de talents a été présentée aux festivaliers venus de partout autour de la province et le Canada.
Sluice, un trio acadien de Pubnico et P’tit Belliveau, un groupe d’Acadiens de la Baie Sainte-Marie, ont fièrement représenté la nouvelle scène musicale acadienne.
SLUICE
Sluice a joué à 22h45 le jeudi soir au Fountain Commons, situé sur le campus de l’Université d’Acadia. Une grande salle qui accueillait ceux qui préféraient rester debout autour d’une table et écouter, ainsi que ceux qui voulaient danser devant l’estrade.
Sluice crée un son acadien rock et punk avec des chansons originales contenant des expressions familières de leur ville natale de Pubnico. Ils ont joué des tunes de leur catalogue comme Agis comme du monde et Bunker’s Island, des chansons familières pour ceux qui se tenaient devant l’estrade. Beaucoup de chansons parlaient de places bien connues vers Pubnico, comme Wedgeport que beaucoup de fans dans la foule semblaient apprécier.
Le groupe s’amuse clairement sur la scène et les membres du groupe s’engagent avec la foule et manifestent leur reconnaissance pour le soutien qu’ils reçoivent. La fierté acadienne de Trevor Murphy, frontman du groupe, et son désir de représenter sa ville natale sont évidents et admirables.
Pour chanter sur un air familier et participer à un moment fort de l’Acadie, ne manquez pas d’aller voir Sluice la prochaine fois qu’ils jouent près de chez vous.
P’TIT BELLIVEAU
Des bonnets de grenouille, du violon, suivi par une reprise inattendue de Chop Suey! de System Of A Down, P’tit Belliveau semblait avoir tout ce qu’il fallait samedi soir au Fountain Commons vers 21h15 pour proposer un spectacle énergique et d’une grande diversité.
Les fans ont rempli la salle, de l’avant à l’arrière, et la piste de danse était remplie de fans primés pour le show. On pouvait entendre les spectateurs chanter avec enthousiasme des chansons familières, comme Mon drapeau Acadjonne vient d’Taïwan et sa chanson la plus récente, Gros Truck.
P’tit Belliveau crée une ambiance amusante sur scène, mettant en valeur le talent de chaque membre du groupe. La coordination entre les vêtements des musiciens avec quelques chorégraphies ici et là n’enlève pas la vibe de P’tit Belliveau qui affiche un air de «je m’en fous».
En se retrouvant dans une foule de P’tit Belliveau, on a l’impression de faire partie de quelque chose de spécial, ce qui rend la musique acadienne et son accent unique encore plus spéciaux qu’ils ne l’étaient avant le spectacle.
Si vous voulez chanter vos tunes acadjonnes préférées et rocker out avec un groupe super dynamique, ne manquez pas P’tit Belliveau lorsqu’ils seront près de chez vous.
UN CONSEIL: ALLEZ LES VOIR
Pour finir sur une note personnelle, pour quelqu’un qui adore la musique et en tant que musicienne, je pense que Nova Scotia Music Week vaut vraiment la peine d’être suivie : beaucoup de musique, des sets courts afin de maximiser le nombre d’artistes que vous pouvez voir et beaucoup de genres musicaux représentés au cours d’un même week-end.
Je ne m’attendais pas à ce que Nova Scotia Music Week ait un impact sur moi en tant qu’Acadienne. J’avais manqué les festivités du Congrès mondial acadien 2024 et je ne pense pas avoir réalisé à quel point l’âme a besoin d’être entourée de musique acadienne en direct plus souvent. Il y a quelque chose de tellement réconfortant à se trouver entourée de gens et à entendre les cordes familières de la Reel à Dan diffusées par le haut-parleur. Chanter avec une foule dans un français qui est le mien et être entouré d’amis acadjonnes était tellement nécessaire, alors merci Sluice et P’tit Belliveau de nous avoir réunis pour nous transporter pendant un petit bout à une place qui ressemble à notre chenous.
Alors, que vous vouliez assister au concert parce que vous aimez leur musique ou parce que vous voulez les voir pour la première fois, je vous suggère d’y aller les voir en concert quand la chance se présente – ou n’importe quel artiste acadien, vraiment!