le Samedi 30 septembre 2023
le Vendredi 12 juin 2020 11:08 Politique

Une entrevue avec Chris d’Entremont

Chris d’Entremont dans la Chambre des communes. — gracieuseté
Chris d’Entremont dans la Chambre des communes.
gracieuseté
OTTAWA : Le Courrier de la Nouvelle-Écosse a eu le plaisir d’avoir une conversation téléphonique avec Chris d’Entremont le mardi 2 juin dernier. M. d’Entremont, nous a rejoint de ses bureaux sur la colline Parlementaire, pour parler de ses inquiétudes sur les thèmes suivants : une enquête publique sur la tuerie à Portapique; l’impact de la COVID-19 sur son travail et le projet de loi sur les langues officielles et autres.
Une entrevue avec Chris d’Entremont
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Avant de commencer son entrevue, Chris d’Entremont nous a informés qu’il s’était rendu à Ottawa le 23 mai avec son véhicule. Il a confié que le voyage lui a pris près de 16 heures de conduite. Il nous a aussi informés qu’il n’a pas été interrogé ou arrêté aux frontières de Québec et de l’Ontario. M. d’Entremont est revenu le vendredi 5 juin et en respectant les directives de la santé publique, il est en quarantaine pendant 14 jours.

M. d’Entremont, a longuement parlé du besoin d’une enquête sur la tuerie qui a causé la mort de 22 personnes (23 incluant le tireur) à Portapique en Nouvelle-Écosse. La tuerie du 18 et 19 avril s’est déroulée dans plusieurs localités de la province. Les événements ont commencé la nuit du samedi 18 avril et se sont terminés le dimanche 19 avril. Chris d’Entremont est de l’opinion que les familles des victimes demandent des réponses à leurs questions et il est de l’opinion que l’enquête est lente et que la Gendarmerie royale du Canada (GRC) ne présente pas toutes les informations à la population. Il n’est pas d’accord avec les parties des rapports de la GRC, qui sont rédigés. Il a profité de son temps à Ottawa pour demander à Bill Blair, ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile, de coordonner une enquête publique afin de répondre aux questions des familles des victimes de cette tuerie.

Et en ce qui concerne l’impact de la COVID-19 sur son travail comme parlementaire, Chris d’Entremont a partagé ses inquiétudes personnelles. Il a confié qu’il y a plusieurs mois que la Chambre des communes ne s’est pas rencontrée. Il y a quand même eu des rencontres du comité plénier, pendant quelques jours. Cette rencontre comprend une trentaine de députés en personnes et les autres députés peuvent participer d’une manière virtuelle. Pendant ces rencontres, certains ministres sont dans la Chambre des communes et ils peuvent répondre aux questions des députés. Il est de l’opinion que le système actuel est très peu effectif et il n’aime pas le fait que plusieurs comités n’ont pas de rencontres. Il nous a partagés qu’il est membre du Comité permanent des langues officielles, et que ce comité ne se rencontre pas. Il est un peu déçu avec le gouvernement qui avait promis aux Canadiens qu’après six mois de leur élection, il proposerait un projet de loi sur la modernisation de la Loi sur les langues officielles.

Chris d’Entremont a terminé son entrevue en parlant de l’impact du COVID-19 sur la pêche et sur l’agriculture. Il est très inquiet pour les marchés de produits primaires, tels que la pêche et l’agriculture. Il est aussi au courant de la problématique qui est d’embaucher des employés étrangers et il est de l’opinion que ces employés sont nécessaires pour ces industries. Il a conclu que le secteur touristique 2020 va rencontrer énormément de défis et il espère toujours de voir le retour au normal.