le Mercredi 6 novembre 2024
le Jeudi 3 octobre 2024 12:00 Nos communautés - Clare

Clare: une politique pour la gestion des centres de confort et d’abris d’urgence

  PHOTO : Municipalité de Clare
PHOTO : Municipalité de Clare
PETIT-RUISSEAU - La Municipalité de Clare a publié une politique concernant l'établissement et le contrôle des centres de confort et des abris lors des situations d’urgence sur son territoire.
Clare: une politique pour la gestion des centres de confort et d’abris d’urgence
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Jean-Philippe Giroux

IJL – Réseau.Presse – Le Courrier de la Nouvelle-Écosse

La politique a été conçue afin de donner des orientations et des informations à l’Organisation de gestion des urgences (CGU), Emergency Management Organization (EMO) en anglais, de la Municipalité de Clare, qui inclut, entre autres, le remboursement pour les dépenses raisonnables lors d’un incident, dont l’achat de nourriture, de boissons et de carburant. 

L’objectif est aussi de gérer les évènements météorologiques extrêmes, qui peuvent entrainer des pannes de courant sporadiques, lorsque la demande sur le réseau électrique dépasse la capacité ou lorsque le verglas fait tomber des lignes électriques par exemple, le plus efficacement possible. 

Lors de la réunion régulière du conseil municipal, le 18 septembre dernier, le directeur général de la Municipalité de Clare, Stéphane Cyr, a expliqué que, dans le passé, il y a eu des incidents qui ont semé la confusion, lorsqu’il est venu le temps d’ouvrir ou non les centres de confort. On se demandait  aussi de la date et l’heure d’ouverture.

Pour essayer d’éviter cette confusion-là et pour donner un peu plus de clarité, si vous voulez, [à] non seulement la Municipalité et notre EMO, mais aussi aux pompiers – souvent, ces centres de confort icitte sont dans les salles de pompier -, on a jugé bon de mettre [en place] une politique.

— Stéphane Cyr

«Pour essayer d’éviter cette confusion-là et pour donner un peu plus de clarité, si vous voulez, [à] non seulement la Municipalité et notre EMO, mais aussi aux pompiers – souvent, ces centres de confort icitte sont dans les salles de pompier -, on a jugé bon de mettre [en place] une politique», a-t-il mentionné. 

Afin de la rédiger, la Municipalité de Clare s’est fiée à la politique en place du CGU de la Municipalité du comté de Kings. Celle de la Municipalité de Clare a été adaptée pour mieux refléter les besoins particuliers de la région. 

«Elle a été discutée, si je comprends bien, avec la CFFA (Clare Firefighters Association) ainsi qu’avec les chefs des casernes de pompiers à travers la municipalité», a ajouté le directeur général. 

Ce dernier a mentionné que la prochaine étape sera pour le coordinateur de la CGU de Clare, Mark Doucet, d’aller à la rencontre des chefs des casernes et d’autres acteurs concernés, dont la province et la Croix-Rouge canadienne, pour s’assurer que les responsabilités de chacun soient claires. 

La politique précise aussi qu’il peut être nécessaire d’ouvrir un centre d’accueil ou un abri d’urgence lors de grandes catastrophes comme des inondations généralisées, des incendies ou une évacuation. 

Le document indique également les responsabilités des bénévoles, soit les organisations choisies pour exploiter les centres de confort ou les abris d’urgence, mais aussi ce qu’on demande des résidents de Clare dans de telles situations. 

«En cas d’urgence dans la Municipalité de Clare, il peut falloir un certain temps aux travailleurs d’urgence pour atteindre les résidents. Tous les résidents de Clare doivent être préparés à prendre soin d’eux-mêmes et de leurs familles pendant un minimum de 72 heures», peut-on lire dans la politique. 

Par centre de confort, on entend «une installation principalement utilisée pour les résidents qui restent chez eux, mais qui n’ont pas tous les services tels que l’électricité, le chauffage et l’eau». On y offre de la nourriture, mais aussi un abri contre les intempéries, de la compagnie, des informations, etc. 

La politique des Centres de confort et des abris d’urgence a été adoptée le 18 septembre par le conseil municipal.