Les animateurs animent l’émission Le Retour à la maison tous les après-midis, du lundi au vendredi. Avec son parler français «de France», Rolland présente des chansons françaises (de son pays surtout), de 15 h à 18 h, tous les jours de la semaine, sauf exception. Roland, animateur acadien des Buttes-Amirault, quant à lui, est habitué avec son choix de musique acadien de Par-en-Bas et d’ailleurs.
Rolland Jaume n’est pas étranger à la radio. Il possède 35 ans d’expérience dans la production d’émissions. Au Chili, il a animé des émissions en espagnol sur les chansons françaises à six radios au pays, soit trois à Santiago et trois à La Serena. «Je faisais des émissions sur la radio en français, sur le thème Croire ou ne pas croire. Je profite maintenant de cette expérience que j’ai eue au Chili pour mettre en pratique la musique française à CIFA.»
Il adore ce travail. «Ce que j’aime personnellement, c’est de travailler derrière le micro. Tu ne vois pas les gens, mais tu sais qu’ils sont là. Le fait de savoir que les gens m’écoutent, ça me motive, je me sens bien. Et je pense que les gens ressentent ça.»
Jaume a confié qu’il avait approché Lisa Doucette, directrice de Radio CIFA, pour offrir ses services. C’est alors qu’elle lui a proposé de remplacer Roland Bourque pour l’été, ce qu’il a accepté tout de suite. «Il y a des gens qui m’ont dit que trois heures d’émission, c’est beaucoup. Mais non, ça passe vite, quand on le fait pour le plaisir. Moi, je m’amuse. Je recherche des trucs, les nombreux sujets à aborder. Il vient des moments où les gens vont demander ce dont je vais parler. On m’a dit une fois qu’il faut amuser le public.»
L’animateur actuel trouve qu’il est facile d’animer avec la programmation par l’ordinateur. Anne Blinn, technicienne à CIFA, l’aide en mettant tout ensemble : publicités, choix de musique, l’écoulement du temps, etc. «Ça se mélange bien», selon lui.
Rolland est parti de France en 1979 pour se rendre au Chili. Là, il a connu son épouse actuelle, Pilar Carbone, connue par ici comme Pili, qui exploite une boutique artisanale au Petit-Ruisseau. Il a vécu 20 ans au sud de l’Amérique, six ans aux États-Unis et ensuite au Canada, dont 11 ans à Toronto et, depuis 2017, en Clare.
Il se considère comme Acadien d’adoption. «On m’a adopté», estime-t-il.
Avant Le retour à la maison, il animait déjà, et continue d’animer bénévolement les émissions Chansons françaises, le mercredi de 18 à 19 h, et toutes les deux semaines de 19 h à 19 h 30 sur un artiste en particulier.
Il anime aussi Témoignages et miracles, le dimanche une fois par mois. Il possède plus de 2 100 pièces de musique françaises (de France). Il avoue qu’il cherche ses chansons sur YouTube et s’amuse avec le choix de chansons, selon un thème, en préparant ses émissions. La préparation demande toute une recherche, selon lui.
«J’ajouterai aussi que je suis fier de travailler à Radio CIFA et pouvoir apporter un grain de sable de mon expérience à cette radio communautaire, qui fait un très bon travail avec d’excellents professionnels. J’invite les gens à écouter CIFA 104.1 FM, car c’est la meilleure façon de la soutenir. Surtout, ils ont bien la chance d’avoir cette station de radio locale. Beaucoup de communautés aimeraient avoir une radio communautaire. Les régions de Clare, Argyle et les alentours en possèdent une, il faut la soutenir. Actuellement, il y a une programmation musicale qui offre le meilleur de la musique acadienne, canadienne, francophone, anglophone, country et plus encore avec des émissions de haut niveau que certaines radios privées n’ont pas», a-t-il conclu.
Tout auditeur peut capter Radio CIFA sur leur site Web et leur application.