Selon Marcel Saulnier, gérant du Centre de bienvenue du Rendez-vous de la Baie, l’organisme qui est responsable de l’édifice, un guide était disponible l’été pour des visites à l’intérieur. «Il n’y a plus de visites régulières comme auparavant, mais si une personne veut visiter l’espace pendant l’été, elle peut appeler le Rendez-Vous de la Baie afin de fixer un rendez-vous, précise-t-il. Dans ce cas, nous mettrons un guide à sa disposition.»
Il importe de souligner que le phare original, construit il y a 140 ans, a été détruit par une violente tempête hivernale, le 26 mars 2014. Toutefois, ce nouvel édifice, dont la construction est terminée en 2016, prend la forme du phare original.
Selon M. Saulnier, les visiteurs et les gens de la région aiment l’architecture de l’édifice. Il comporte trois étages, où l’on trouve, entre autres, une exposition de biologie marine et des panneaux d’interprétation présentant l’histoire du phare.
À partir du pont du troisième étage, il est possible d’observer les oiseaux, mais aussi certaines marées hautes. De plus, ce même étage donne la possibilité d’observer les mammifères et les oiseaux marins, les couchers de soleil sur la baie et les étoiles.
Le Rendez-vous de la Baie se prépare pour le Congrès mondial acadien 2024. «On espère accueillir beaucoup de visiteurs pour l’été. On en a la capacité, déclare M. Saulnier. Il suffit d’appeler à l’avance afin de donner le jour et l’heure de la visite. Nous nous arrangerons au Rendez-vous de la Baie afin de mettre des guides à la disposition des visiteurs.»
Selon le gérant, «il n’y a pas que la nature à observer à partir de l’édifice. L’espace est aussi un observatoire pour les recherches du professeur Shawn Craik du département des sciences de l’Université Sainte-Anne.» L’espace comprend une collecte d’échantillons de squelette d’animaux et de plantes, après les analyses du chercheur.
Force est de constater que l’observatoire peut intéresser les chercheurs en sciences biologiques. D’ailleurs, la plupart des travaux de M. Craik, docteur en biologie de la faune, portent sur les oiseaux aquatiques, notamment la sauvagine et les sternes. Ce sont des études qui intègrent des observations comportementales sur le terrain et des analyses de la génétique des populations.
D’une hauteur de 9,4 mètres, soit environ 31 pieds, le phare original était muni non seulement d’une lampe circulaire à brûleur, mais aussi de deux lampes à mèches plates avec réflecteurs. En général, les phares sont reconnus comme des symboles d’abri et de refuge dans le mode de vie maritime.
Dans des régions maritimes comme la Nouvelle-Écosse, les phares contribuent à la sécurité aux activités maritimes déroulant la nuit et lorsqu’il fait mauvais temps.