le Mercredi 18 septembre 2024
le Mardi 19 Décembre 2023 11:00 Nos communautés - Clare

L’ouverture officielle du Centre acadien est annoncée

Une banderole de la première édition du Congrès mondial acadien, en 1994, affichée au Centre acadien. — Nazaire Joinville
Une banderole de la première édition du Congrès mondial acadien, en 1994, affichée au Centre acadien.
Nazaire Joinville
Le mercredi 13 décembre, Sophie Thériault, l’adjointe administrative et secrétaire du Conseil des gouverneurs de l’Université Sainte-Anne, a annoncé l’ouverture officielle du Centre acadien, logé à la même institution. C’est ainsi qu’un grand événement est d’ores et déjà annoncé au campus de Pointe-de-l’Église, le lundi 26 février 2024, de 15 h à 17 h.
L’ouverture officielle du Centre acadien est annoncée
00:00 00:00

La carte de l’Acadie, avant la Déportation de 1755, est disponible au Centre acadien.

Nazaire Joinville

Le Centre acadien (CA) est un centre d’archives fondé en 1972 par J. Alphonse Deveau. Souvent considéré comme l’un des pionniers en études acadiennes, M. Deveau fut, entre autres, professeur, historien et écrivain. 

Le centre a été fermé pendant plusieurs années. Ce n’est qu’en janvier que Matthias Duc devient son nouveau directeur. 

À lire aussi : Le Centre acadien de l’Université Sainte-Anne a un nouveau directeur

Le Courrier a rencontré ce spécialiste en science de l’information et en sciences humaines en vue de partager son apport pour cette ouverture, les grands défis rencontrés et ses projets avec le Centre pour l’année 2024, mais aussi ses principaux partenaires et contributeurs. 

N.J. : En quoi êtes-vous une valeur ajoutée et/ou complémentaire au CA depuis votre arrivée ?

M.D. : Mon profil correspond assez aux besoins du CA : une formation académique multidisciplinaire en sciences de l’information et en sciences humaines, un parcours professionnel de plusieurs décennies qui, au final, permet d’accumuler une multitude de savoirs/compétences en gestion de projet, en service à la clientèle, en conception d’outils pédagogiques, en administration de base de données, pour nommer quelques exemples.

N.J. : Jusqu’ici quels sont vos plus grands défis pour la réouverture du CA ?         

M.D. : Concrètement, il s’agit d’avoir complété la base de données généalogiques, la politique de consultation des archives, les travaux et aménagements des espaces, les pages web du CA. Le défi sera de faire comprendre au public que le lancement du CA n’est pas tout à fait synonyme de sa résurrection complète. Beaucoup de chemin reste encore à faire.

N.J. : Quels sont vos projets avec le Centre pour l’année 2024 ?

M.D. : Beaucoup d’archives déposées au CA ont besoin d’être traitées pour être consultables. Nous avons notamment des archives des éditions passées du CMA. Et avec la tenue du CMA dans notre région cet été, nous aurons inévitablement des demandes à ce sujet. Traiter ces documents pour les rendre consultables constitue donc une priorité. Nous allons aussi nous préparer à accueillir de nombreux participants pour cet événement. 

N.J. : Quels sont vos principaux partenaires et contributeurs ?

M.D. : Le ministère des Communautés, de la Culture, du Tourisme et du Patrimoine de la Nouvelle-Écosse nous apporte un soutien financier sans lequel la relance du CA serait beaucoup plus compliquée. De nombreuses personnes aident et soutiennent aussi le CA de différentes manières et elles ont toutes leur importance. Il s’agit de membres de la communauté, de collègues de travail, bref d’une multitude d’actrices et d’acteurs. 

En définitive, le CA est le principal lieu de dépôt pour les archives de la communauté acadienne de toute la Nouvelle-Écosse. En tant que centre d’archives de la seule université francophone de cette province, il va sans dire qu’il a une valeur symbolique aux yeux des Acadiens et Acadiennes et les francophones de la Nouvelle-Écosse, voire ailleurs.

Matthias Duc, directeur du Centre acadien.

de gracieuseté - l’Université Sainte-Anne