Dans une note datée du 9 novembre, ladite municipalité a souligné que Mme Martin possède une riche expérience en marketing et en planification d’événements. Ainsi, Le Courrier a contacté la nouvelle recrue de la municipalité pour une entrevue exclusive. Elle a vidé son sac !
Mme Martin est née et a grandi à Montréal, où elle a étudié les sciences sociales et, du même coup, travaillé pour obtenir son Sceau rouge en tant que chef pâtissière.
Après cette belle aventure, elle a fait la transition vers le monde des affaires. Elle a occupé des postes de leadership et de marketing dans les domaines de la vente industrielle, du marketing promotionnel et de la planification d’événements.
Elle a eu aussi une expérience comme travailleuse autonome en vue d’aider les propriétaires de petites entreprises à se transformer au niveau digital. « À l’âge de 14 ans, j’ai créé une entreprise d’organisation d’événements et de traiteur sucré, que j’ai poursuivie jusqu’à ce que je commence mon apprentissage du Sceau rouge, déclare-t-elle. J’ai passé ma vie à travailler pour créer de bons moments. »
La native de Montréal a hâte de s’impliquer dans la région de la Baie Sainte-Marie. « Mon travail consiste à veiller à ce que tous les membres de la communauté aient accès aux programmes, aux événements et aux équipements qui les aident à mener une vie saine, précise-t-elle. Cela signifie qu’il faut s’assurer que les résidents de tous âges, races, capacités et orientations soient informés des groupes communautaires qui travaillent pour eux et qu’ils sentent qu’ils ont accès aux espaces et à l’équipement dont ils ont besoin pour se sentir en sécurité. »
Mme Martin déclare qu’elle fera de son mieux pour s’assurer que la Municipalité fournit des services dont la communauté peut le plus profiter.
En ayant horreur des grandes villes, la nouvelle recrue de la Municipalité de Clare montre qu’elle se sent dans sa peau à la Baie. « J’adore les activités en plein air telles que le kayak, les randonnées et le camping, et il n’y a pas un coin de la province qui ne me donne pas envie d’explorer », déclare-t-elle.
Selon la gestionnaire des loisirs, la région de Clare est le secret le mieux gardé de la Nouvelle-Écosse. « [Mon partenaire et moi] sommes immédiatement tombés amoureux non seulement du paysage, mais aussi de l’énergie qu’il y a ici à la Baie Sainte-Marie, déclare-t-elle avec fierté. Nous avons été accueillis par tout le monde avec de longues conversations et l’espoir que nous choisirions Clare. »
Sa santé mentale et physique s’est améliorée grâce à l’éloignement de la grande ville. « J’ai l’impression d’être à la retraite, de vivre la vie que j’ai toujours voulu vivre, de passer mes journées à m’assurer que l’on s’occupe de ma communauté. Que demander de plus ! »
Il importe de souligner que la gestionnaire chez Loisirs de Clare ne fera pas cavalière seule dans ses différentes tâches. Elle collaborera avec de nombreux organismes et groupes communautaires afin d’offrir des services à la communauté. Selon elle, ses organismes partenaires sont la Communauté francophone accueillante, la Société acadienne de Clare, le Congrès mondial acadien et les programmes parascolaires comme ÉcolesPlus du Conseil scolaire acadien provincial.
L’ancienne chef pâtissière à Montréal croit dur comme fer qu’elle sera une valeur ajoutée et complémentaire à la Municipalité de Clare. « J’ai beaucoup d’énergie, d’idées et un besoin presque compulsif d’organisation et d’efficacité, déclare-t-elle. J’espère que dans tout ce que je fais, la communauté verra la passion et l’amour que j’ai pour mon boulot. »
Elle a des idées et des rêves pour la Baie. Toutefois, en tant que résidente nouvellement arrivée dans la région, elle veut aussi apprendre à la connaître le mieux possible. « Une fois que je me serai familiarisée avec la communauté et ses besoins, je reviendrai vers vous avec de nouveaux projets à l’horizon », dit-elle.