Le Courrier a rencontré André Belliveau pour une entrevue exclusive. Ce dernier est non seulement membre de l’organisme depuis plus de 10 ans, mais aussi président depuis un an. 

Fondée le 4 décembre 1984 sous la direction de l’agent de la Gendarmerie royale du Canada (GRC), Giles Duguay, Clare Ground Search and Rescue (CGSAR) comptait comme membres fondateurs, entre autres, Fred Belliveau, Roland Comeau, Donald Saulnier, Alain Comeau et Melburne Muise. 

Depuis sa fondation, cet organisme apporte son soutien à d’autres organisations partageant les mêmes idées dans la réalisation de recherches et de sauvetage de personnes perdues ou disparues. Selon le président, le CGSAR compte actuellement 47 membres. 

Par le biais de son président, CGSAR exprime sa gratitude envers tous ceux et celles qui contribuent à son succès depuis 40 ans. «Nous sommes reconnaissants du support de toute la communauté et en particulier les conseillers et l’administration au bureau de la Municipalité du district de Clare, les entreprises locales et nos représentants au niveau provincial», souligne M. Belliveau. 

Le président a aussi exprimé sa gratitude envers les familles des membres de l’organisme. «Nous sommes aussi reconnaissants aux membres de familles des membres de Recherche et sauvetage au sol à Clare, qui restent par-derrière à la maison quand un appel d’urgence vient», dit-il. 

Par ailleurs, CGSAR fait partie de l’Association de recherche et de sauvetage au sol de la Nouvelle-Écosse, qui est une organisation bénévole représentant les intérêts de ces différentes équipes de la province. «Nous sommes membres du Nova Scotia Ground Search and Rescue Association, qui comprend 23 différentes équipes de recherche et sauvetage à travers la Nouvelle-Écosse, souligne M. Belliveau. Nous répondons à des appels d’urgence de partout dans la province quand nous sommes demandés.»

Plusieurs projets sont en cours, selon M. Belliveau, et l’organisme compte sur la population et les autorités locales afin de les concrétiser. «Notre plus grand projet en ce moment est le remplacement de notre centre de confort. Une grande remorque qui sert comme un lieu de repos et une place pour manger quand nous sommes à la recherche d’une personne perdue», mentionne-t-il.

Il faut convenir que cet organisme travaille conjointement avec, entre autres, la GRC, la province de la Nouvelle-Écosse et le Bureau de gestion des urgences. 

En plus de localiser et de secourir les personnes perdues ou disparues, CGSAR fournit non seulement des services de transport lors d’évènements météorologiques extrêmes pour le personnel essentiel, mais aussi une structure de commandement sur place, mobile et autonome, capable d’intervenir 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, dans de nombreux contextes en dehors des opérations traditionnelles de recherche et de sauvetage en milieu sauvage ou urbain. 

Par ailleurs, les réalisations de l’Association de recherche et de sauvetage au sol de la Nouvelle-Écosse ne sont pas à négliger. Les statistiques de 2023 ont comptabilisé les interventions de cette association dans la Nouvelle-Écosse. Les données ont révélé qu’il y avait 1 200 bénévoles, 70 recherches, 25 521 heures de recherche, 37 314 heures de formation, 868 heures de prévention, 77 033 heures d’administration et 22 297 collectes de fonds et présentations publics. 

À lire aussi : Faire vivre Recherche et sauvetage Chéticamp, impossible sans les bénévoles