Avec les élèves en après-midi, de gauche à droite : Christian, Alex, Nathan, Alain, Rolland, Alain-Philippe, Serge, Jean-Marc, Gabriella, Renée, Rejean et Josanne.
Il s’agissait d’une formation officielle du sport de la pétanque permettant aux participants de la Boule Acadienne de devenir formateurs agréés par l’École de Pétanque du Québec (EPQ).
La formation a été offerte à quatre membres de La boule acadienne, du 8 mai au 10 mai. Rolland Jaume, Serge Vinet, Jean-Marc Pernier et Alain-Philippe Gérard ont obtenu leur diplôme d’éducateurs. Cette formation de l’EPQ leur permettra désormais d’offrir une éducation technique dans le scolaire ainsi qu’aux personnes aînées.
Une autre formation a été offerte aux élèves de l’École secondaire de Clare (ESDC) dans le cadre des classes d’éducation physique. La formation de M. Taillefer portait surtout sur la technique pour les élèves et pour les enseignants d’éducation physique. Elle a eu lieu avec l’appui de l’enseignante d’éducation physique, Josanne Deveau, et de l’agente de développement communautaire de l’ESDC, Sheila LeBlanc, pour la partie technique.
Une journée de pétanque familiale a précédé cette formation, le samedi 6 mai, au parc municipal Joseph-et-Marie-Dugas à l’Anse-des-Belliveau, le site de ce sport en Clare. Huit équipes de doublettes se sont affrontées. Ronnie LeBlanc, député provincial pour Clare, était au rendez-vous. Il y a aussi eu une interview de Radio-Canada à l’émission La mouvée avec Natalie Gueddry.
L’Assemblée générale annuelle du club de pétanque La boule acadienne en Clare a eu lieu le 27 mars. Il y a eu la création d’un comité d’un Tournoi intercanadien pour 2024 à l’occasion du prochain Congrès mondial acadien qui sera composé de Rolland Jaume, président, Alain Philippe Gérard, vice-président, Serge Vinet, Béni Mukobo, Tania Grégoire, Jean-Marc Pernier, Irène Constantin, Gérard Pothier et Ginette d’Entremont de la municipalité d’Argyle.
La démission de Glen Comeau au conseil d’administration a vu l’arrivée de son remplaçant Jean-Marc Pernier à l’équipe. À ce jour, La boule acadienne, qui compte une quarantaine de membres et organise souvent en fin de semaine des entraînements sur le boulodrome municipal de l’Anse-des-Belliveau, est le seul club de pétanque inscrit officiellement au registre des sociétés sportives sans but lucratif à Halifax et le seul club de pétanque effectif pour toute la Nouvelle-Écosse.
Ces ateliers étant partie intégrante de l’évaluation des éducateurs en formation, M. Taillefer s’est dit satisfait du déroulement de ces ateliers, suivant les règlements de la Fédération de Pétanque du Québec.
Cette première expérience, très bien accueillie par les jeunes des deux sessions, sera suivie d’une autre journée découverte, au mois de juin, avec deux autres groupes. Un projet de programme est envisagé pour la rentrée prochaine avec un mélange d’ateliers et de mini-tournois sur le boulodrome municipal.
Dans sa démarche, M. Taillefer a noté que l’activité physique et le jeu occupent une place importante dans la vie du jeune par ses effets stimulants sur son développement personnel. « À travers la compétition sportive, il peut acquérir une plus grande confiance en lui, dit-il. De plus, le sport compense la sédentarité obligée de l’école. »
Il poursuit : « Le rôle de l’éducateur consiste à utiliser l’attirance naturelle d’un jeune élève pour le sport et la pétanque en tant que discipline sportive, quelles que soient ses capacités physiques. La pétanque répond parfaitement au besoin important d’une activité physique par le jeu et la compétition à la portée de tous. »
Les capacités d’apprentissage et de performance sont élevées sur le plan moteur, d’après M. Taillefer. « La perception sensorielle affinée permet à l’éducateur de traiter plus facilement les informations et de repérer les solutions qu’apporte la pétanque à la fois aux jeux, sports et réflexions tactiques, explique-t-il. Cette discipline, du fait de son côté “inclusif”, permet à tous de s’exprimer facilement et sans contrainte physique particulière. »
Il conclut : « Pour l’éducateur, c’est d’amener l’élève à réfléchir sur sa tactique de jeu. C’est le but que désormais La boule acadienne s’est planifié sur les mois et années à venir pour faire connaître cette discipline sportive et conviviale et développer une pratique peu coûteuse d’un sport qui sera dans un avenir proche une discipline olympique. C’est le souhait du groupe, des équipes canadiennes composées, entre autres, de sportifs ayant lancé leurs premières boules en milieu scolaire. »
