Ainsi, le comité organisateur, de concert avec les municipalités, est actuellement à la recherche des gens qui ont des chambres ou maisons à louer durant la période du Congrès mondial acadien (CMA), du 10 au 18 août 2024.
« Appel à la communauté ! Si vous avez un espace disponible à louer pendant le CMA 2024, veuillez contacter Marcel Saulnier, gérant [du] Rendez-vous de la Baie à bienvenue@munclare.ca ou 902-769-2345 », a-t-on lu sur la page Facebook de la Municipalité de Clare.
« En raison d’une demande grandissante pour l’événement, il y a un besoin pour des logements supplémentaires pour les participants du CMA, qui désirent rester dans la région afin d’avoir une expérience locale et profiter de la culture acadienne », a réitéré Visitez la Baie Sainte-Marie sur sa page.
Lors d’un entretien avec Le Courrier, M. Saulnier affirme que la majorité de chambres d’hôtels des deux municipalités hôtes du CMA est déjà réservée.
C’est la raison pour laquelle on souhaite trouver des chambres ou des maisons à louer. « J’ai quelques contacts des gens de la région qui souhaitent louer des chambres ou appartements. Toutefois, je ne peux pas les rendre publics, déclare M. Saulnier. De ce fait, les gens vivement intéressés peuvent me contacter à partir du 30 octobre 2023 parce que je serai en vacances entre 23 et 27 octobre. »
Marcel Saulnier, gérant du Rendez-vous de la Baie de Clare.
Selon le gérant du Rendez-vous de la Baie, si les visiteurs ne trouvent pas de logements dans les régions hôtes, ils seront obligés de s’héberger dans les villes de Digby de Shelburne, entre autres.
Le trajet sera très long pour ses visiteurs. Ils parcourront environ 150 kilomètres pour aller assister à des activités. « En ce sens, trouver des logements dans les municipalités hôtes est important non seulement pour les responsables, mais aussi pour les visiteurs », précise le gérant.
Ces problèmes de logements étaient bel et bien prévisibles en ce sens que cette question était sur le tapis lorsque le comité du CMA 2024 a présenté ses projets aux journées acadiennes à Grand-Pré, en juillet dernier.
Ainsi, pour gérer cette crise, la bonne foi de la population de Clare et d’Argyle est vivement sollicitée. C’est le souhait du comité du CMA ainsi que la Municipalité de Clare.
Il est utile de souligner que toutes les provinces du Canada ainsi que les régions des États-Unis ayant une présence de la culture acadienne ont été hôtes du CMA dans le passé. La première édition en 1994 a eu lieu au sud-est du Nouveau-Brunswick, la deuxième en Louisiane (1999), la troisième édition en Nouvelle-Écosse (2004), la quatrième édition dans la Péninsule acadienne (2009) et la cinquième édition dans différents lieux du Nouveau-Brunswick (nord-ouest), du Québec (Témiscouata) et de l’état du Maine, aux États-Unis, en 2014.
L’édition précédente s’est tenue en 2019 au sud-est du Nouveau-Brunswick et à l’Île-du-Prince-Édouard. À chaque édition, les régions hôtes ont pris des années pour les préparatifs et, comme Clare et Argyle pour l’édition qui vient, elles ont aussi fait face à de grands défis.
